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Sarkozy veut assouplir l'ouverture des magasins le dimanche

Nicolas Sarkozy dans une charcuterie d'Annecy. Nicolas Sarkozy s'engage à poursuivre l'assouplissement des conditions d'ouverture des magasins le dimanche s'il est réélu le 6 mai prochain, un dossier qui avait déjà suscité des oppositions en 2009. /Photo

Nicolas Sarkozy dans une charcuterie d'Annecy. Nicolas Sarkozy s'engage à poursuivre l'assouplissement des conditions d'ouverture des magasins le dimanche s'il est réélu le 6 mai prochain, un dossier qui avait déjà suscité des oppositions en 2009. /Photo - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'engage à poursuivre l'assouplissement des conditions d'ouverture des magasins le dimanche s'il est réélu le 6...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'engage à poursuivre l'assouplissement des conditions d'ouverture des magasins le dimanche s'il est réélu le 6 mai prochain, un dossier qui avait déjà suscité des oppositions en 2009.

"Si les Français m'accordent leur confiance, la première mesure que je mettrai en oeuvre sera de poursuivre les assouplissements déjà réalisés en matière d'ouverture dominicale des commerces pour vous permettre de vous adapter à l'évolution des modes de vie", écrit le chef de l'Etat dans une déclaration lue par le secrétaire d'Etat au Commerce, Frédéric Lefebvre.

"Elargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche, vous donner plus de liberté, c'est de la croissance pour vos commerces, c'est de l'emploi pour les Français, c'est du pouvoir d'achat pour vos salariés, c'est le renforcement de l'attractivité touristique pour que la France soit forte", dit-il dans ce texte lu lors des Etats généraux du commerce.

Selon le code du travail, le maire ou le préfet peut autoriser les commerçants à ouvrir leur magasin cinq dimanches par an.

Outre ces cinq autorisations, la loi du 10 août 2009 permet l'ouverture de commerces dans certaines communes et zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations pour les salariés volontaires.

L'opposition, notamment le Parti socialiste, et les syndicats sont hostiles à une généralisation du travail dominical.

Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse