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Politique

Sarkozy restreint les nominations d'ici la présidentielle

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi lors de la présentation de ses voeux aux parlementaires qu'il ne procéderait d'ici à la présidentielle d'avril-mai à aucune nomination à la tête des établissements publics "jouant un rôle essentiel dans la mise oeuvre de

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi lors de la présentation de ses voeux aux parlementaires qu'il ne procéderait d'ici à la présidentielle d'avril-mai à aucune nomination à la tête des établissements publics "jouant un rôle essentiel dans la mise oeuvre de - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi qu'il ne procéderait d'ici à la présidentielle d'avril-mai à aucune nomination à la tête des...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi qu'il ne procéderait d'ici à la présidentielle d'avril-mai à aucune nomination à la tête des établissements publics "jouant un rôle essentiel dans la mise oeuvre de la politique économique et sociale du gouvernement".

Le chef de l'Etat, qui présentait ses voeux aux parlementaires, a souligné que cette décision constituait "un précédent qui sera à l'honneur de notre vie démocratique".

"J'ai décidé, en accord avec le Premier ministre, que les postes vacants d'ici à la prochaine élection présidentielle ne seront pas pourvus s'il s'agit de responsables d'établissements publics qui jouent un rôle essentiel dans la mise en oeuvre de la politique économique et sociale de la Nation", a-t-il dit.

"Je souhaite dans un souci démocratique qu'il en aille de même pour les fonctions dans les entreprises publiques qui jouent un rôle comparable dans la vie de la Nation", a-t-il ajouté.

Cette décision concernera au premier chef le directeur général de la Caisse des dépôts, un des postes les plus prestigieux de la fonction publique.

Nommé par Jacques Chirac deux mois avant son départ de l'Elysée, le directeur général sortant, Augustin de Romanet, dont le mandat arrive à échéance en mars, a déjà exprimé le souhait de prolonger son bail à la tête de l'institution.

Le nom du secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca, a circulé récemment comme prétendant possible à sa succession.

"Il me semble que la France doit apprendre à progresser dans la vie démocratique et que les trois derniers mois (du mandat présidentiel) ne sont pas propices à des nominations, quel que soit par ailleurs ce que sera le jugement des Français."

Yann Le Guernigou, Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse