Sarkozy devant l'UMP : « Le jour où je reprendrai la parole ce sera pour parler aux Français »

S’il n’a pas fait « sa rentrée politique » comme il dit, Nicolas Sarkozy n’a tout de même pas fermé la porte à un éventuel retour, ce lundi devant le bureau politique de l’UMP. « Vous pourrez compter sur moi à chaque fois qu'il y en aura besoin », a-t-il assuré. Retrouvez ici tous les moments forts de ce « retour ».

Il était très attendu. Pour la première fois depuis 2007, Nicolas Sarkozy s'est rendu ce lundi au siège de l’UMP, à Paris, afin de lui apporter son « soutien » après l'invalidation de ses comptes de campagne pour la présidentielle de 2012 par le Conseil constitutionnel, jeudi dernier. L'ancien président a délivré devant les principales personnalités et cadres de l'UMP un discours très politique, balayant tous les sujets, tout en se défendant d'effectuer sa « rentrée politique ». Retrouvez ici tous les moments forts de ce « retour ».

19h44 - « L'UMP s'est livrée aujourd'hui (lundi) à un grand numéro d'unité de façade très hypocrite », moque Harlem Désir, premier secrétaire du PS. « Il faut vraiment toute l'arrogance de Nicolas Sarkozy pour prétendre fonder un retour en politique sur le fait d'avoir ruiné son parti après avoir ruiné la France ».

19h - « Au-delà des aspects financiers, c'était un rendez-vous de démocratie parce que chacun a bien compris (...) qu'il y avait derrière ça, l'avenir de notre famille politique, de la droite et du centre », explique Jean-François Copé à la presse.

18h35 - Jean-François Copé, président de l'UMP, se réjouit : « Il était très important que toute la famille soit rassemblée. L'appel que j'ai adressé était un appel au rassemblement. Je suis très heureux de voir que tout le monde était présent dans ce moment d'unité ».

18h24 - Nicolas Sarkozy quitte le siège de l'UMP sous les vivats, les « reviens », « on a besoin de toi ». « Merci », répond l'ancien président qui prend le temps de profiter de ce bain de foule avant de s'engouffrer dans une Peugeot C6 noire.

18h - Le discours de Nicolas Sarkozy est maintenant terminé. Plusieurs ténors de l'UMP quittent le bureau politique du parti.

« Indécent de parler du rendez-vous de la présidentielle »

17h55 - Candidat en 2017 ? Il est trop tôt juge Nicolas Sarkozy : « Il y a quelque chose d'indécent à parler du rendez-vous de la présidentielle alors que les Français souffrent ».

17h50 - « Vous pourrez compter sur moi à chaque fois qu'il y en aura besoin », promet l'ancien président.

17h45 - « Nous avons changé de siècle, nous ne pouvons pas porter une grille de lecture du 21 siècle avec les idéologies du 20ème siècle », conseille Nicolas Sarkozy à son auditoire.

17h40 - Nicolas Sarkozy fait la leçon aux barons de l'UMP : « Devant l'inquiétude des Français, toute division est inacceptable. Se diviser, c'est s'affaiblir. Quand on gagne c'est ensemble », déclare l’ancien président, alors que le parti a souffert de la guerre des chefs Copé – Fillon, à l’automne dernier.

17h38 - « La décision prise par le Conseil crée une situation grave et inédite. La question n'est pas celle de l'UMP mais celle du pluralisme », ajoute Nicolas Sarkozy.

17h35 - L'ancien président assume : « La responsabilité, je l'ai pleine et entière », mais n'oublie pas de s'en prendre à la décision du Conseil constitutionnel : « Respecter les institutions, ce n'est pas en accepter toutes les décisions ».

"Ceci n'est pas ma rentrée politique. Le jour où je reprendrai la parole ce sera pour parler aux Français de la France."
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) July 8, 2013

« Ceci n'est pas ma rentrée politique »

17h28 - « Ceci n'est pas ma rentrée politique », prévient d'emblée Nicolas Sarkozy lors de son discours. « Le jour où je reprendrai la parole ce sera pour parler aux Français de la France », ajoute-t-il. Le discours de l'ex-chef d'Etat est relayé sur son comte Twitter, réactivé pour l'occasion pour la première fois depuis sa défaite au soir du second tour de la présidentielle, le 6 mai 2012.

17h15 - Nicolas Sarkozy a droit à une standing-ovation à son entrée dans la salle où il doit tenir son discours. Une salle bondée. Les ténors de l'UMP ont eu droit aux meilleures places pour écouter l'ancien président.

17h - Nicolas Sarkozy arrive. Il salue les militants présents, mais voit son entrée perturbée par un homme qui tente de l'interpeller. L'intrus est immédiatement maîtrisé par plusieurs membres de la sécurité et évacué manu-militari.

16h45 - Le président de l'UMP, Jean-François Copé arrive et salue les militants qui ont tenu à être présents. « Je suis vraiment très touché de voir la réponse des Français à cette souscription que j'ai lancée », se réjouit le président de l'UMP. Le Sarkothon, lancé pour récolter des fonds pour combler le déficit du parti, aurait réuni 2,2 millions d'euros via Internet lundi après-midi.

16h20 - Alain Juppé arrive au siège de l'UMP, rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de Paris. Dans la foulée arrive Patrick Ollier, ancien membre du gouvernement Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Ci-dessous en vidéo, l'arrivée mouvementée de Nicolas Sarkozy au siège de l'UMP

Philippe Gril