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Sarkozy critique ses concurrents qui "préfèrent parler de lui que de leurs propositions"

Nicolas Sarkozy ce vendredi à Belfort.

Nicolas Sarkozy ce vendredi à Belfort. - BFMTV

En déplacement à Belfort ce vendredi, Nicolas Sarkozy a commenté le débat de la primaire de la droite et du centre qui s'est tenu ce jeudi sur BFMTV.

La riposte se met en place. Nicolas Sarkozy est allé à la rencontre des représentants et employés d'Alstom, à Belfort, ce vendredi. Après avoir été confronté à ses concurrents durant 2 heures 30 lors du deuxième débat de la primaire de la droite et du centre jeudi soir, l'ancien chef de l'Etat a continué à lâché des coups tout en s'étonnant d'être la cible favorite de ses concurrents.

Un retour de boomerang pour Bruno Le Maire, qui a par exemple vivement attaqué Nicolas Sarkozy sur sa défaite à la présidentielle de 2012. 

"Il y a certains de mes concurrents qui préfèrent parler de moi que de parler de leurs propositions. Ils ne doivent pas trouver qu'elles sont formidables", a lancé l'ex-président des Républicains.

Celui qui a exprimé sa volonté de renforcer la légitime défense des policiers a également répondu à une question épineuse: "Est-ce normal pour vous d'être sur le même plan que vos anciens ministres?". "A partir du moment où je suis candidat je dois accepter les règles", a-t-il lancé en souriant après avoir lancé qu'il y a parmi eux "un futur" chef de l'Etat.

Après avoir convaincu 34% des personnes ayant regardé le débat selon un sondage Elabe pour BFMTV, le candidat LR à la présidentielle a complimenté un débat "passionnant". "J'ai été très heureux de voir que près de 3 millions de Français" ont regardé les échanges entre les candidats de droite, a-t-il déclaré avant de féliciter ses concurrents et les journalistes.

Une visite coup de poing

Comme ses concurrents, Nicolas Sarkozy a renoué avec le terrain dès le lendemain du débat, pour "rencontrer les gens comme on dit en vrai". Et cette fois il a lancé ses piques contre le gouvernement, qui a annoncé en octobre dernier l'achat de 15 TGV supplémentaires à cette usine qui était en danger de fermeture. Une solution qui a "consterné" l'ancien chef de l'Etat.

"L'avenir d'Alstom ce n'est pas de leur faire des commandes de TGV dont on n'a pas besoin, au dernier moment pour passer une élection", a-t-il lâché à l'adresse de François Hollande.

"Ce n'est pas comme ça que l'on respecte les ouvriers, ce n'est pas comme ça que l'on considère une entreprise. Pour le reste, c'est mieux que rien", a-t-il conclu.

Julie Breon