« Sarkozy connaît pourtant ce genre de situations »

Un Président repoussé ou insulté dans un bain de foule, ça arrive. Mais un Chef d'Etat qui répond sur le même ton, ça surprend.

Un visiteur du Salon de l'agriculture refuse avec mépris la poignée de mains de Nicolas Sarkozy, qui, en réponse, l'insulte. Dominique Reynié, politologue et professeur à Science-po, est moins surpris par l'attitude du badaud, que par celle du Chef de l'Etat. En effet, il rappelle que "quolibets et insultes" sont choses courantes lors des rencontres d'un Président avec la population. Mais en revanche, il souligne que « la règle est évidemment de ne pas répondre sur le même ton ». Déjà confronté à ce type de situation, Nicolas Sarkozy aurait dû, selon lui, être capable de se maîtriser, au lieu d’« en rajouter une couche, en se permettant d’insulter un français comme les autres ».

La rédaction, avec Sébastien Gilles