BFMTV
Politique

Saccage d'une salle de prière: "Il n’y a pas de place en Corse pour ces actes racistes"

BFMTV

Gilles Simeoni, le nouveau président du Conseil exécutif de la collectivité Territoriale de la Corse, a dénoncé vendredi soir sur BFMTV des "dérives gravissimes", après le saccage d'une salle de prière musulmane à Ajaccio par des dizaines de manifestants en marge d'un rassemblement en soutien à deux pompiers et un policier blessé la veille dans ce même quartier.

"Il y a eu ces actes racistes qui sont totalement contraire à la Corse que nous voulons construire, a-t-il martelé. Il n’y a pas de place en Corse pour ces actes racistes."

Gilles Simeoni explique alors cet acte islamophobe par un phénomène de nouveauté pour l'île. Parlant du véritable guet-apens qui attendait les forces de l'ordre agressées dans la nuit de jeudi à vendredi, le président du CTC assure que "c'est la première fois que ça arrive en Corse". "Et donc ça a crée une émotion considérable", estime-t-il. 

Expliquant que les autorités "ont laissé des quartiers entiers se ghettoïsés", Gilles Simeoni l'assure: "Nous ne pouvons pas accepter qu’il y ait des zones de non-droit où des délinquants prétendent faire la loi".

J.C.