Sa gestion du Covid-19, son avenir: Castex s'exprime avant de quitter Matignon
Jean Castex se laisse aller à quelques confidences avant son départ. Dans les colonnes du journal Le Parisien, l’actuel locataire de Matignon s’affiche tout sourire. Au milieu des cartons de son bureau, il se confie à nos confrères.
Jean Castex a été obligé de renoncer au dernier moment à son ultime déplacement au Vatican, remplacé par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour la canonisation de l'explorateur puis ermite Charles de Foucauld.
“Monsieur déconfinement” comme il a été surnommé -et connu des Français- à l’aube de l’été 2020, avant d’être nommé Premier ministre quelques semaines plus tard, revient sur sa gestion du Covid-19.
“Je sais que pour beaucoup de Français, je resterai associé à cela, concède Castex. J’ai essayé de prendre les meilleures décisions possibles, sans jamais mentir. Dans ce genre d’épreuve, le doute est permanent, mais il faut surtout avoir la main qui ne tremble pas”, déclare-t-il au 57, rue de Varenne.
Un départ attendu
Et si les rumeurs l’ont donné un temps à la tête d’un grand ministère régalien -de la Justice- dans le nouveau gouvernement, Jean Castex balaye cette hypothèse et acte son départ.
“Il vient de se passer une élection, avec un certain nombre de messages dont il faut tenir compte. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre”, explique-t-il au Parisien.
Le haut fonctionnaire, maire de Prades pendant 12 ans, s’apprête donc à revenir dans sa ville de cœur.
Le site internet du gouvernement a même affiché par erreur samedi matin, avant de la retirer, une page annonçant la démission du gouvernement Castex.
“On peut me reconnaître de n’avoir jamais intrigué pour être ici, encore moins d’avoir utilisé mes fonctions pour ma carrière future. Donc, je ne demande strictement rien, aucun poste ministériel." Sa lettre de démission est déjà prête. Ne reste plus au Président que de l’accepter. La nomination d'un nouveau Premier ministre, suivie de celle du gouvernement, est attendue à partir de lundi, trois semaines déjà après sa réélection.