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Royal pourrait s'effacer si les sondages la donnent perdante

Ségolène Royal assure qu'elle s'effacera derrière un autre candidat socialiste si les sondages suggèrent au moment du choix, en 2011, qu'elle n'est pas en position de gagner la présidentielle de 2012. /Photo prise le 23 mars 2010/REUTERS/Thomas Samson

Ségolène Royal assure qu'elle s'effacera derrière un autre candidat socialiste si les sondages suggèrent au moment du choix, en 2011, qu'elle n'est pas en position de gagner la présidentielle de 2012. /Photo prise le 23 mars 2010/REUTERS/Thomas Samson - -

PARIS - Ségolène Royal assure qu'elle s'effacera derrière un autre candidat socialiste si les sondages suggèrent au moment du choix, en 2011,...

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal assure qu'elle s'effacera derrière un autre candidat socialiste si les sondages suggèrent au moment du choix, en 2011, qu'elle n'est pas en position de gagner la présidentielle de 2012.

La candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a abandonné depuis plusieurs semaines son cavalier seul et s'est dite prête à s'unir avec Dominique Strauss-Kahn et le premier secrétaire du PS Martine Aubry en vue du prochain scrutin.

"Je peux la gagner la primaire (entre socialistes), sans problème, mais derrière ce n'est pas l'enjeu. L'enjeu c'est de gagner l'élection présidentielle et ça ce n'est pas un cheminement personnel, je crois que c'est un combat d'équipe", a-t-elle dit sur i>Télé.

Priée de dire si elle s'effacerait derrière le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn si les sondages restaient les mêmes lors du dépôt des candidatures pour les primaires, avant l'été 2011, Ségolène Royal a répondu: "Je m'intégrerai, oui, dans un dispositif collectif, bien sûr, dans un dispositif collectif gagnant."

"Ca veut dire aussi des convergences au niveau d'un projet, et ça il ne faut pas l'oublier", a-t-elle ajouté.

Les sondages en vue de l'élection de 2012 donnent jusqu'à présent de meilleurs scores à Dominique Strauss-Kahn qu'à Martine Aubry et Ségolène Royal.

"Vous savez, je n'ai pas une obsession présidentielle, je veux simplement que l'élection présidentielle soit gagnée", a dit la présidente de la région Poitou-Charentes.

"Ma préférence va à un dispositif gagnant même si je ne suis pas en première ligne, même si ce n'est pas moi qui suis candidate."

"En revanche je sais que j'ai une force d'appui très importante et que je peux aider une dynamique collective à gagner", a-t-elle ajouté.

Clément Guillou, édité par Yves Clarisse