BFMTV
Politique

Robert Ménard "estomaqué" par la réaction de Marion Maréchal à son mea culpa sur ses propos passés sur les réfugiés

Robert Ménard à Béziers, le 7 janvier 2022

Robert Ménard à Béziers, le 7 janvier 2022 - PASCAL GUYOT / AFP

Le maire de Béziers a dit jeudi avoir "honte" de ses propos passés sur l'arrivée de migrants fuyant la guerre en Syrie et en Irak. Marion Maréchal a réagi ce dimanche, lui suggérant d'aller "dire ça aux morts et aux mutilés à vie, victimes du Bataclan".

"Sidéré, estomaqué": selon nos informations, Robert Ménard n'a pas du tout apprécié les propos de Marion Maréchal, tenus ce dimanche midi au Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI. L'ancienne députée du Vaucluse, récemment ralliée à Éric Zemmour, a été invitée à réagir au mea culpa du maire de Béziers.

Jeudi, il avait dit avoir "honte" de ses propos passés sur l'arrivée de migrants fuyant la guerre en Syrie et en Irak. Ce dimanche, Marion Maréchal lui a suggéré d'aller "dire ça aux morts et aux mutilés à vie, victimes du Bataclan".

"C'est justement parce qu'il y a eu un véritable laxisme dans l'accueil de ces réfugiés ou pseudo réfugiés syriens, qu'on en est arrivé à cette situation et au drame qui a frappé la France, donc je ne partage pas du tout cette analyse", a lancé la nièce de Marine Le Pen.

"Démagogie de comptoir", dénonce l'entourage de Ménard

"Je crois que Robert Ménard a tendance à parler un peu vite de manière générale et comme il change souvent d'avis, peut-être aura-t-il une posture différente d'ici quelques mois. Je trouve que le parallèle fait avec les réfugiés ukrainiens est un parallèle complètement inadéquat", a poursuivi Marion Maréchal.

Des propos qui ont donc provoqué la stupeur de Robert Ménard, qui, lorsqu'il en a eu l'écho, a même voulu regarder le replay de l'émission pour les entendre lui-même.

"C'est dégueulasse, de la démagogie de comptoir. Qu'elle quitte un peu les bancs de son école pour voir la vraie vie", a tancé auprès de BFMTV l'entourage du maire de l'Hérault, soutien de Marine Le Pen.
Loïc Besson et Matias Arraez