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Politique

Richard Ferrand décrit Macron comme un président fort qui tient parole

Richard Ferrand était l'invité de Ruth Elkrief ce lundi, alors qu'Emmanuel Macron vient de passer le cap des six mois à l'Elysée. Le président du groupe La République en marche à l'Assemblée est revenu sur la façon qu'a le chef de l'Etat d'habiter la fonction.

Invité lundi soir sur notre antenne, Richard Ferrand, président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, a dressé un bilan flatteur de l'action d'Emmanuel Macron à l'Elysée, six mois après son élection. Selon ce "macronien" de la première heure, la présidence actuelle s'appuie sur deux piliers: l'autorité et le respect des engagements. 

Richard Ferrand a ainsi décrit Emmanuel Macron comme "le président de la parole tenue". Au chapitre du bilan, outre la hausse de la CSG, la réforme du Code du travail, la baisse des APL et le remplacement de l'ISF par l'impôt sur la fortune immobilière, des mesures souvent impopulaires, l'élu breton a évoqué "l'augmentation du minimum vieillesse", le volet de l'allocation adultes handicapés, la suppression de la taxe d'habitation, et l'action de Jean-Michel Blanquer au sein du ministère de l'Education nationale. 

"On me dit: 'il y a un patron'"

"C’est le président de tous les Français qui a fait en sorte que depuis six mois, notre pays est passé d’un pessimisme morose à un optimisme raisonné", a posé Richard Ferrand. Selon un sondage Elabe que nous avons publié ce lundi matin, pourtant, un Français sur deux estime qu'il est trop tôt pour se prononcer sur l'action du chef de l'Etat quand 37% la jugent "décevante". L'éphémère ministre de la Cohésion des territoires a fait une autre analyse: "Sur le terrain, on me dit, un, 'Il y a un patron', deux, 'II y a un cap clair et les propositions sont tenues'". 

Un "patron" qui verse peut-être dans l'autoritarisme? Richard Ferrand a assuré que non: "L’autorité est une condition, peut-être pas suffisante, mais nécessaire quand on est chef de l’Etat. (...) Il est élu depuis six mois. Au début, on se demandait si ce jeune président saurait faire dans des domaines comme le régalien, l’autorité de l’Etat. Maintenant on dit: ‘Il est un peu trop autoritaire’." Le chef de file d'"En marche!" à l'Assemblée nationale veut voir dans ce changement de perception le signe d'un premier succès du chef de l'Etat. "Nous avons un président fort", insiste Richard Ferrand.

Robin Verner