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Politique

Révision ordonnée pour le procès de Marc Machin

La Cour de cassation a ordonné mardi la révision du procès de Marc Machin, condamné à 18 ans de réclusion en 2001 pour le meurtre d'une femme sous le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine). /Photo prise le 2 avril 2009/REUTERS/Stéphane Mahé

La Cour de cassation a ordonné mardi la révision du procès de Marc Machin, condamné à 18 ans de réclusion en 2001 pour le meurtre d'une femme sous le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine). /Photo prise le 2 avril 2009/REUTERS/Stéphane Mahé - -

PARIS - La Cour de cassation a ordonné mardi la révision du procès de Marc Machin, condamné à 18 ans de réclusion en 2001 pour le meurtre d'une...

PARIS (Reuters) - La Cour de cassation a ordonné mardi la révision du procès de Marc Machin, condamné à 18 ans de réclusion en 2001 pour le meurtre d'une femme sous le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine).

La plus haute juridiction française, qui siégeait en "Cour de révision", a ordonné un nouveau procès d'assises à Paris.

Dans cette affaire dite du pont de Neuilly, l'empreinte génétique d'un autre homme, David Sagno, qui s'est accusé du crime en mars 2008, a été découverte sur un ongle de la victime.

Libéré en octobre 2008, Marc Machin, 27 ans, est toutefois retourné en prison pour une affaire distincte le 17 juin 2009. Il va donc rester en détention.

Il est mis en cause pour plusieurs dossiers de moeurs, notamment une "agression sexuelle aggravée" qu'il reconnaît avoir commise sur une jeune Canadienne, le 5 juin 2009 à Paris.

Après sa sortie de prison en octobre 2008, au terme de plus de six ans de détention, Marc Machin est devenu un emblème de l'erreur judiciaire et des dysfonctionnements prêtés à l'appareil judiciaire français, jugé parfois trop prompt à condamner sans preuves formelles.

Il avait été condamné sur la foi d'un témoignage indirect, de rapprochements, et d'aveux partiels, qu'il a ensuite retirés, devant les enquêteurs lors de sa garde à vue. Son casier judiciaire portant trace de condamnations pour délits sexuels avait également pesé lourd.

L'autre homme qui s'est accusé du crime, David Sagno, est mis en examen dans un dossier en cours d'instruction.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser