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Politique

Régionales: maintien ou pas? Le PS fera connaître sa décision dimanche soir

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, le 18 octobre 2015 à Paris

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, le 18 octobre 2015 à Paris - FRANCOIS GUILLOT, AFP/Archives

Retrait ou fusion des listes? Le dilemme de l'entre-deux-tours face à la montée du FN devrait être tranché dimanche soir au Parti socialiste. Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis fera connaître la position du parti sur l'éventuel maintien de ses listes au second tour des régionales dès dimanche soir, a-t-on appris auprès de plusieurs sources au PS mercredi.

"Le Bureau national se réunira à 21H30 (dimanche), Jean-Christophe Cambadélis s'exprimera à l'issue. Il fixera la ligne", a indiqué un cadre du PS. "Un vote du BN" devrait "asseoir sa position", a-t-il ajouté.

"A la sortie du Bureau national, on dira comment on se comporte", a confirmé un membre du BN.

Valls appelle chacun à "prendre ses responsabilités"

Cette ligne devrait être une ligne nationale, selon le premier interlocuteur. "Je n'imagine pas une stratégie à la petite semaine en fonction de qui ou comment (...) D'une certaine manière ça engage le parti pour les années à venir. C'est une décision lourde de conséquence (...) Il faut une harmonisation des positions", a-t-il souligné. S'il y aura forcément des discussions avec l'exécutif, "l'instance qui décide c'est forcément le premier secrétaire avec le bureau national", précise-t-il.

Les deux options sur la table dans chaque région sont a priori le retrait ou le maintien, mais pas la fusion, le Bureau national ayant déjà pris position contre cette possibilité, selon plusieurs sources au PS. Le Premier ministre Manuel Valls avait suscité un vif émoi dans son parti en laissant ouverte cette possibilité.

Mercredi soir, il ne s'est pas prononcé directement. "Dans ces moments historiques, il faut être à la hauteur (...) Dimanche, chacun devra prendre ses responsabilités, à gauche comme à droite, pour empêcher que l'extrême droite représente la France".

la rédaction avec AFP