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Régionales: Fillon veut "aller chercher" les abstentionnistes

François Fillon a effectué jeudi une visite éclair à Marseille pour mobiliser les abstentionnistes et soutenir la liste UMP de Thierry Mariani (à droite) en Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui se retrouve en ballottage défavorable avant le second tour des rég

François Fillon a effectué jeudi une visite éclair à Marseille pour mobiliser les abstentionnistes et soutenir la liste UMP de Thierry Mariani (à droite) en Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui se retrouve en ballottage défavorable avant le second tour des rég - -

MARSEILLE - François Fillon a effectué jeudi une visite éclair à Marseille pour mobiliser les abstentionnistes et soutenir la liste de l'UMP en...

MARSEILLE (Reuters) - François Fillon a effectué jeudi une visite éclair à Marseille pour mobiliser les abstentionnistes et soutenir la liste de l'UMP en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), qui se retrouve en ballottage défavorable avant le second tour des régionales de dimanche.

Le premier ministre a lancé un appel appuyé aux abstentionnistes du premier tour, particulièrement nombreux dimanche dernier en Paca (55,12%).

"Ces abstentionnistes, il faut aller les chercher", a-t-il dit. "Ils ne sont pas allés voter pour beaucoup d'entre eux parce qu'ils considèrent que la région n'est pas une élection importante. Ils ont tort, mais c'est cela qu'ils ressentent."

L'appel s'adresse aussi aux électeurs du Front national.

"Je parle à tous les électeurs, je ne distingue pas plus ceux du Front national que les autres", a-t-il déclaré.

François Fillon a aussi critiqué les "petits accords électoraux" réalisées en Paca où, comme dans la plupart des autres régions, les listes du Parti socialiste, d'Europe Ecologie et du Front de gauche ont fusionné.

"Ces accords électoraux entre les Verts et les socialistes, c'est l'assurance de l'immobilisme, c'est l'assurance du non-choix, c'est l'assurance du ni-ni qui était si cher à François Mitterrand", a-t-il expliqué.

En Provence-Alpes-Côte d'Azur, le candidat UMP a viré dimanche en tête du premier tour (26,6%) devant son adversaire socialiste (25,8%) et le Front national (20,29%).

Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse