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Régionales: Aubry critique les "libéraux qui cassent la France"

Martine Aubry a confirmé mercredi soir son souhait de voir le Parti socialiste gagner l'ensemble des régions, afin de réussir le combat "face aux libéraux qui cassent la France". /Photo d'archives/REUTERS/Benoit Tessier

Martine Aubry a confirmé mercredi soir son souhait de voir le Parti socialiste gagner l'ensemble des régions, afin de réussir le combat "face aux libéraux qui cassent la France". /Photo d'archives/REUTERS/Benoit Tessier - -

ORLEANS, Loiret - Martine Aubry a confirmé mercredi soir à Orléans son souhait de voir le Parti socialiste gagner l'ensemble des régions, afin de...

ORLEANS, Loiret (Reuters) - Martine Aubry a confirmé mercredi soir à Orléans son souhait de voir le Parti socialiste gagner l'ensemble des régions, afin de réussir le combat "face aux libéraux qui cassent la France".

Sur scène, face à 1.500 militants et sympathisants réunis au Zénith d'Orléans, le premier secrétaire du PS s'est défendu d'un excès d'optimisme.

"Ce n'est pas moi qui ai parlé de grand chelem, c'est la presse. Moi, je dis simplement que nous pouvons gagner l'ensemble des régions", a précisé Martine Aubry, venue à Orléans soutenir François Bonneau, le président sortant socialiste de la région Centre, opposé à Hervé Novelli, tête de liste "Majorité présidentielle" et secrétaire d'état au Commerce et aux Petites et moyennes entreprises.

"Si l'élection n'est pas faite, les enquêtes d'opinion montrent bien que nous sommes en phase avec les attentes des citoyens", a insisté Martine Aubry. "C'est d'abord une élection pour les Français qui en ont besoin, en particulier dans ce contexte, avec les politiques de Nicolas Sarkozy".

La première secrétaire, qui animait à Orléans son avant-dernier meeting de campagne avant le premier tour - le dernier se tiendra jeudi soir au Cirque d'Hiver de Paris - a estimé que le président Sarkozy "n'aimait pas les contre-pouvoirs, comme la presse ou l'opposition parlementaire et les régions".

"Nous ne laisserons pas casser les régions, nous nous battrons", a dit Martine Aubry, "car comme tout le monde nous le dit, le France risque la rechute. La France n'est pas sortie de la crise et c'est pour cela que nous aurons besoin des régions", a-t-elle insisté.

Elle a également fustigé Hervé Novelli, le candidat UMP, qualifié d'"envoyé libéral du gouvernement".

"Comme ministre, il a dépensé, pour une baisse de la TVA inefficace, cinq fois ce que rapporte le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part en retraite."

"Nous avons besoin d'avoir des grandes régions de gauche (...). Nous devons le faire pour protéger les Français, pour garantir le service public pour les Français qui n'ont pas de patrimoine", a poursuivi Martine Aubry.

"Nous avons besoin d'être le premier parti de la gauche, d'être fort. Nous aurions aimé être unis, mais je respecte ceux qui ont fait un autre choix. Il ne doit pas y avoir de combat au sein de la gauche. Le seul combat est celui face aux libéraux qui cassent la France", a dit Marine Aubry.

"S'il y a un parti à gauche capable de contrer la droite, c'est bien le parti socialiste", a conclu Martine Aubry, qui compte sur "le meilleur score possible dès le premier tour."

Mourad Guichard, édité par Eric Faye