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Reconquête

Pour Marion Maréchal, la violence d'ultradroite est une menace "dérisoire"

Après une résurgence des violences d'ultradroite, la vice-présidente exécutive de Reconquête minimise le phénomène et cible la "violence d'ultragauche".

Elle ne veut pas en faire "le grand phénomène" ou la "grande menace sur nos sociétés". Marion Maréchal estime sur BFMTV-RMC que la violence de l'ultradroite est "dérisoire", après l'organisation de plusieurs rassemblements de groupes d'extrême droite. Le dernier en date: un défilé nationaliste d'une quarantaine d'individus à Annecy, en Haute-Savoie.

Mais la vice-présidente exécutive de Reconquête - parti d'Éric Zemmour, qui défend notamment la théorie raciste du "grand remplacement" - préfère s'attarder sur d'autres sujets, comme l'insécurité. Elle pointe les "183.00 délits et crimes qu'il y a eu en 2022 dans cette ville" et s'étonne de ne pas voir une "telle mobilisation face à ces phénomènes".

"Réelle, systématique et dangereuse"

Elle refuse de "participer" à ce qu'elle appelle une "mascarade de la part du gouvernement et de la gauche". Ils "essayent de nous expliquer que la principale menace dans ce pays, c'est une pseudo-menace fasciste ou d'ultradroite", dit-elle.

Selon Marion Maréchal, "la seule violence politique qui existe dans ce pays [...] c'est une violence d'extrême gauche". Elle est "réelle, systématique et dangereuse jusqu'à ce qu'on puisse voir des tentatives de meurtre sur des policiers" , appuie la nièce de Marine Le Pen.

"Tous les Français en ont conscience et en ont eu des illustrations récemment", poursuit l'ancienne députée du Vaucluse, évoquant des "dégradations de mobilier urbain" ou des "agressions des forces de l’ordre", en marge de manifestations contre la réforme des retraites. Ces violences, la "Nupes a passé son temps à défendre ou refuser de [les] condamner", tacle Marion Maréchal.

Baptiste Farge