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"Personne ne peut gagner seul": la réponse de Marion Maréchal aux bons sondages de Marine Le Pen

La vice-présidente exécutive de Reconquête plaide une nouvelle fois pour l'union des droites, malgré les bons sondages qui s'accumulent pour sa tante.

Marine Le Pen a le vent en poupe dans les sondages, mais Marion Maréchal reste ferme sur sa position: "personne ne peut gagner seul", dit la vice-présidente exécutive de Reconquête sur BFMTV-RMC ce jeudi. Une façon pour la nièce de la triple candidate à la présidentielle de plaider une nouvelle fois pour "l'union des droites".

L'ex-députée du Vaucluse défendait déjà cette idée lors de son passage au sein du Front national, devenu ensuite Rassemblement national, qu'elle a quitté en 2017, avant de finalement rejoindre Éric Zemmour pour la présidentielle de 2022.

Avant les élections européennes, où elle sera tête de liste de Reconquête, Marion Maréchal chante encore le même refrain. Tant pis donc si les bons sondages s'accumulent pour Marine Le Pen. Selon celui d'Élabe pour BFMTV, publié ce jeudi, près d'un interrogé sur deux estime que l'actuelle cheffe des députés du RN est capable de "rassembler les Français" (47%) et a les "qualités nécessaires pour être présidente" (48%).

"Ce n'est pas une question de Marine Le Pen ou pas"

"Je lui reconnais volontiers de grandes qualités personnels et politiques", concède Marion Maréchal. Pour autant, "personne ne peut gagner seul", répète-t-elle à plusieurs reprises lors de son interview. Et d'ajouter:

"Ce n'est pas une question de Marine Le Pen ou pas d'ailleurs. C'est nos institutions qui veulent ça."

Ces bons scores, comparés aux résultats d'Éric Zemmour (7,07% à la présidentielle) et de Reconquête (0 député aux législatives) aux dernières élections lui font-elle tout de même regretter son départ du RN?

"Mais moi je considère qu'il n'y a pas d'ennemis à droite. Il y a des concurrents, des gens avec qui on peut être amené à travailler", répond l'intéressée.

Pour mieux justifier son appartenance à Reconquête, elle met en avant quelques singularités de sa formation par rapport au parti à la flamme, sur le projet économique, "les questions de l'école", "la lutte contre le wokisme" ou encore les sujets LGBT.

Baptiste Farge