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Rechute de François Hollande dans un sondage BVA

Après une brève embellie en mai, François Hollande rechute dans un sondage effectué par BVA et tombe à son plus bas niveau depuis son élection avec 31% des personnes interrogées disant avoir une bonne opinion du chef de l'Etat. /Photo prise le 14 juin 201

Après une brève embellie en mai, François Hollande rechute dans un sondage effectué par BVA et tombe à son plus bas niveau depuis son élection avec 31% des personnes interrogées disant avoir une bonne opinion du chef de l'Etat. /Photo prise le 14 juin 201 - -

PARIS (Reuters) - Après une brève embellie en mai, François Hollande rechute dans un sondage effectué par BVA pour la presse régionale, Orange et...

PARIS (Reuters) - Après une brève embellie en mai, François Hollande rechute dans un sondage effectué par BVA pour la presse régionale, Orange et L'Express et tombe à son plus bas niveau depuis son élection.

Sur 1.060 personnes interrogées les 19 et 20 juin, 31% disent avoir une bonne opinion du chef de l'Etat, soit quatre points de moins que dans l'édition précédente.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le suit dans sa chute et perd trois points, à 30%.

Seulement 31% des sondés jugent la politique menée par François Hollande et le gouvernement juste et 15% efficace.

"Le mois dernier, dans la foulée d'un 'cap' politique plus clairement assumé par François Hollande, BVA comme tous ses confrères enregistrait (...) une remontée du président et du Premier ministre", rappelle l'institut de sondage.

Depuis lors, "l'appel à une certaine modération salariale, le gel du point d'indice des fonctionnaires, les orientations du rapport Moreau (...) sur la réforme des retraites ont mis vent debout les syndicats et la base électorale de gauche de François Hollande", ajoute BVA.

A quoi s'ajoute l'échec relatif, en termes d'audience, de son intervention télévisée du 16 juin sur M6, souligne l'institut, pour lequel les réformes envisagées déçoivent la gauche sans, pour le moment, convaincre la droite ou le centre.

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, continue en revanche à bénéficier des faveurs de l'opinion publique : il est placé en tête des personnalités dont les sondés souhaitent qu'elles aient davantage d'influence dans la vie politique française, avec 52% d'avis favorables (+4).

Il est suivi par le maire de Bordeaux et ancien ministre UMP Alain Juppé (47%, +3), et par l'ancien ministre centriste Jean-Louis Borloo (41%, -2). L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy n'arrive qu'en septième position (38%, -1).

Il est devancé par son ancien Premier ministre, François Fillon (39%, -2). La présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, n'arrive qu'en 18e position (26%, -2) et le président de l'UMP, Jean-François Copé, à la 27e (19%, -2).

Selon ce sondage réalisé avant le second tour de l'élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, qui a vu la victoire d'un UMP devant un FN, l'idée d'un front républicain contre l'extrême droite reste forte.

En cas de duel UMP-FN, 56% des sondés souhaitent que le PS appelle les électeurs à voter UMP, 12% FN et 28% à voter blanc ou s'abstenir. En cas de duel PS-FN, 47% des sondés souhaitent que l'UMP appelle les électeurs à voter PS, 24% FN et 27% à s'abstenir ou voter blanc.

Emmanuel Jarry, édité par Sophie Louet