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Politique

Propos sur la Tunisie : « scandalisée », MAM s’explique

Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, au centre d'une polémique, se défend.

Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, au centre d'une polémique, se défend. - -

« Certains ont voulu déformer mes propos ». Suite à la polémique sur sa proposition d'aide policière aux présidents tunisien et algérien, Michèle Alliot-Marie s’est défendu ce mardi devant les députés.

Laurent Wauquiez, le ministre des Affaires européennes, dénonce un « faux procès » fait à Michèle Alliot-Marie sur la Tunisie. La semaine dernière à l'Assemblée, la ministre des affaires étrangères avait suggéré « le savoir-faire, reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité ». Des propos critiqués : au PS, Martine Aubry dénonce une hallucinante déclaration ; les écologistes vont eux jusqu’à demander la démission de la ministre.

« Ce que j’ai dit en substance… »

Michèle Alliot-Marie s'est expliquée ce mardi matin devant les députés, se disant « scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer mes propos, qu'on les ait coupés, qu'on les ait sortis de leur contexte pour leur dire à des fins purement polémiques le contraire de ce que je voulais dire.
J’ai dit en substance que je déplorais l’usage disproportionné de la force contre des manifestants. On peut gérer des manifestations, même violentes, sans ouvrir le feu et sans faire de morts. On sait le faire en France. C’est la raison pour laquelle j’ai dit que nous étions prêts à transmettre par la formation, ce savoir-faire d’une gestion de foule sans usage disproportionné de la force. »

Les propos de MAM le 12 janvier à l’Assemblée :

Le mardi 12 janvier, Michèle Alliot-Marie avait proposé que « le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité, permette de régler des situations sécuritaire de ce type. C'est la raison pour laquelle nous proposons effectivement aux deux pays [ndlr, l’Algérie et la Tunisie] de permettre dans le cadre de nos coopérations d'agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité ».

La Rédaction