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Politique

Priorité pour 2011, consolider la sortie de crise, dit Sarkozy

La priorité pour 2011 sera de consolider la sortie de crise, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy lors de la séance inaugurale de la nouvelle mandature du Conseil économique, social et environnemental (Cese). /Photo prise le 14 janvier 2011/REUTERS/Philippe

La priorité pour 2011 sera de consolider la sortie de crise, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy lors de la séance inaugurale de la nouvelle mandature du Conseil économique, social et environnemental (Cese). /Photo prise le 14 janvier 2011/REUTERS/Philippe - -

PARIS (Reuters) - La priorité pour 2011 sera de consolider la sortie de crise, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy lors de la séance inaugurale de la...

PARIS (Reuters) - La priorité pour 2011 sera de consolider la sortie de crise, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy lors de la séance inaugurale de la nouvelle mandature du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Le chef de l'Etat a notamment souhaité que l'accent soit mis sur l'emploi des jeunes, avec le développement de la formation en alternance, et sur la "sécurité sociale professionnelle", pour aider les chômeurs à "rebondir" et à retrouver un travail, avec la mise en place d'un dispositif unique d'accompagnement des victimes de licenciements économiques.

Il a également plaidé pour une relance du dialogue social, malgré les tensions créées à la fin de l'année dernière par la réforme des retraites entre les syndicats et le pouvoir.

"Je suis convaincu qu'au travers du dialogue social, on peut avancer sur un certain nombre de sujets", a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs réaffirmé que la France devait renforcer la compétitivité de son économie en misant sur l'innovation et le développement durable.

"Ne perdons pas une minute de notre énergie à dénoncer la vitesse des autres", en particulier des pays émergents, a souligné le chef de l'Etat, pour qui la France doit consacrer au contraire toute son énergie à augmenter sa propre "vitesse".

Il a également plaidé pour une intégration économique plus forte de l'Union européenne.

"Dans ce monde en profonde mutation, la France ne tiendra son rang qu'en avançant résolument vers une intégration européenne plus poussée", a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé qu'en la matière la priorité était de redresser les finances publiques pour renforcer l'euro, ce qui passe, a-t-il souligné, par une réduction des dépenses et la suppression des niches fiscales "inutiles".

Il a en revanche redit qu'il refuserait "absolument" toute augmentation générale des impôts.

Il a enfin jugé "essentiel" pour la France de reconstituer une base industrielle.

Emmanuel Jarry, édité par Patrick Vignal