Primaire de gauche: mise en place d'un comité d'organisation

Après l'appel publié dans Libération, l'idée d'une primaire à gauche fait son chemin. Un comité d'organisation se met en place tandis qu'une souscription en ligne est lancée.

Un comité d'organisation de "la primaire des gauches", objet d'un appel publié le 11 janvier dans Libération, a été mis place en vue de lever des fonds et d'organiser le processus de sélection d'un candidat pour 2017, a annoncé ce comité dimanche dans un communiqué.

"Nous créons aujourd'hui le comité d'organisation de la primaire. Première étape: lever des fonds pour rendre la primaire possible. Deuxième étape: organiser les conditions pour candidater et le vote. Troisième étape: désigner un-e candidat-e pour l'élection présidentielle.", indique-t-il, assurant compter "500 citoyennes et citoyens". "Notre objectif? Que cette primaire nous permette de changer les termes du débat et les règles du jeu, nous pousse à inventer de nouvelles façons, inclusives, démocratiques et innovantes de pratiquer la politique. Notre pari? Qu'elle permette l'émergence d'une alternative politique aux chemins qu'on nous propose aujourd'hui", poursuit-il.

Levée de fonds en ligne pour récolter 200.000 euros

Les volontaires participant à ce comité d'organisation sont "déjà 500 dans tous les départements". Une levée de fonds pour financer ce processus est organisée sur le site http://primairedegauche.fr, avec pour objectif de récolter au moins 200.000 euros.

Ce comité d'organisation aura notamment pour mission de déterminer "les conditions pour candidater, les campagnes à imaginer pour mobiliser, les débats à faire émerger dans l'espace public, le nombre de bureaux de vote et les modalités pour participer..." L'appel à une "primaire des gauches et des écologistes" lancé le 11 janvier avait recueilli dimanche près de 70.000 signatures.

Les partis de gauche sont divisés sur l'opportunité et les modalités d'une telle primaire. Jean-Luc Mélenchon, porte-voix du parti de gauche qui avait réuni 11% des suffrages au premier tour de la présidentielle de 2012, a ainsi déjà fait part de son refus d'y participer.

la rédaction avec AFP