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Politique

Primaire à gauche: Lienemann ne sera finalement pas candidate

Marie-Noëlle Lienemann.

Marie-Noëlle Lienemann. - AFP

La sénatrice de Paris a annoncé ce vendredi dans une interview au Monde qu'elle renonce à se présenter à la primaire de la gauche, qui se tiendra les 22 et 29 janvier prochains.

Dans une interview au journal Le Monde publiée ce vendredi soir, la sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann annonce qu'elle ne sera finalement pas candidate à la primaire de la gauche, organisée en janvier, afin d'éviter un "éparpillement des voix". 

"J'ai décidé de ne pas être candidate"

Dans cet entretien, Marie-Noëlle Lienemann, qui fait partie de l'aile gauche du Parti socialiste, dit "regretter" qu'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, également candidats à la primaire, n'aient pas entendu son appel au rassemblement. 

"J’ai décidé de ne pas être candidate à la primaire de la gauche en janvier. La semaine dernière, j’ai lancé un appel à Arnaud Montebourg et Benoît Hamon pour leur proposer une candidature unique capable de rassembler largement à gauche et de proposer au pays une voie nouvelle. (...) Force est de constater qu’à ce jour, ils n’ont pas répondu à mon appel", explique ainsi la sénatrice. 
"Je le regrette car je reste convaincue qu’au-delà de nos divergences, il est toujours possible de proposer un socle commun d’idées qui répondent aux attentes des Français et aux exigences de justice sociale", poursuit Marie-Noëlle Lienemann, avant d'ajouter n'avoir "pas souhaité" que sa candidature "contribue à l'émiettement des voix".

"Ne pas être candidate ne rend ni muette, ni inactive"

Pour l'heure, l'ancienne députée européenne n'apporte pas son soutien à l'un ou l'autre des candidats en lice. "Je veux garder ma liberté de parole pour pouvoir faire passer des messages", justifie-t-elle.

"Je dis à Arnaud Montebourg et à Benoît Hamon que l’union est toujours la meilleure des voies. Ne pas être candidate ne rend ni muette, ni inactive, et je reste l’infatigable combattante du rassemblement. Au second tour de la primaire, je soutiendrai celui qui incarnera la ligne antilibérale et qui permettra la victoire. Et comme responsable du Parti socialiste, je soutiendrai bien sûr le vainqueur de la primaire en janvier", assure encore Marie-Noëlle Lienemann. 

A.S.