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Présidentielle: pour Larcher, "ça ne pose aucun problème" si le candidat de la droite n'est pas LR

Le président LR du Sénat affirme sur BFM Politique qu'il pourrait tout à fait soutenir un candidat qui ne soit plus membre de son parti pour représenter la droite et le centre à la prochaine élection présidentielle.

À quatorze mois de la prochaine élection présidentielle, Gérard Larcher ne se dit pas du tout opposé à soutenir un candidat qui ne fasse plus partie de sa famille politique.

Deux personnalités désireuses de porter la candidature de la droite et du centre pourraient en effet se présenter en 2022 sans toutefois porter l'étiquette des Républicains: Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. "Cela ne me pose vraiment aucun problème", assure néanmoins le président LR du Sénat.

"Soit il y a un candidat qui s'impose naturellement après les régionales et les départementales, soit nous mettons en place ce que j'ai appelé 'le départage'", déclare Gérard Larcher qui affirme rencontrer et dialoguer "avec tout le monde" avant que le parti de droite ne choisisse son candidat.

Le numéro 2 de l'État semble toutefois s'être déjà rangé du côté de Valérie Pécresse en présidant son comité de soutien pour les régionales en Île-de-France, une région où l'ancienne ministre mène, selon Gérard Larcher, "une politique de très très grande qualité".

Un seul candidat étiqueté LR pour l'instant

Seul un membre de sa famille politique a jusqu'ici indiqué son intention de se présenter en 2022: le président de la région des Pays de la Loire Bruno Retailleau, qui a récemment lancé son application fastueusement baptisée "2022".

Interrogé enfin sur une éventuelle candidature de Michel Barnier, l'ancien négociateur en chef de l'Union européenne pour le Brexit, Gérard Larcher s'est contenté de saluer le retour et "la chance" pour son parti de retrouver quelqu'un "qui a formidablement réussi" l'accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE.

Quant à une éventuelle mais peu probable candidature de François Baroin - le maire de Troyes ayant fait part de son renoncement il y a quelques mois - le président du Sénat a affirmé que ce dernier lui a bien confié "qu'il n'était pas candidat, donc je le crois".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV