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Politique

Pour Valls, la recomposition politique post-Macron "va se poursuivre"

Manuel Valls lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 10 octobre 2017

Manuel Valls lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 10 octobre 2017 - Bertrand GUAY / AFP

L'ancien Premier ministre Manuel Valls estime que "dans bien des domaines", le président Emmanuel Macron "fait des choses qu'(il) aurait aimé faire".

La recomposition politique entraînée par l'élection d'Emmanuel Macron à l'Elysée "se poursuit" avec le remaniement et l'adhésion d'anciens membres Les Républicains à La République en Marche et "va se poursuivre", avec "de nouveaux clivages", a estimé dimanche l'ex-Premier ministre Manuel Valls lors du "Grand Jury" RTL/LCI/Le Figaro..

"Nous en aurons un sans doute bientôt qui est celui de l'Europe et de la place de la France dans l'UE (...) On voit bien qu'il faut reconstruire le projet européen et ça sera un sujet important dans notre débat national", a anticipé le député.

Avec les propositions d'Emmanuel Macron sur la réforme de l'Union européenne et les élections européennes de 2019, le sujet européen s'annonce comme un des domaines où le clivage gauche-droite risque d'être encore plus brouillé. D'autant, observent les analystes, que la question divise au sein des deux formations historiques de la politique française, le PS et Les Républicains.

Il réfléchit encore à son adhésion à LaREM

Alain Juppé a ainsi tendu la main à Emmanuel Macron début novembre en prônant un "grand mouvement central" avec le chef de l'Etat aux élections européennes, même s'il s'est ensuite défendu d'avoir parlé de listes communes. Sur son cas personnel, Manuel Valls a indiqué "ne pas avoir encore décidé" concernant son éventuelle adhésion à LaREM, dont il est déjà député apparenté. "Voyez-y seulement le temps de la réflexion que je me donne", a-t-il indiqué.

"Dans bien des domaines, il (Emmanuel Macron) fait des choses que j'aurais aimé faire", a-t-il par ailleurs souligné. "Dans bien des domaines, c'est la poursuite ce que nous avons engagé", a-t-il également jugé.

Me.R. avec AFP