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Politique

Pour Hollande, Trierweiler est une "grenade dégoupillée"

Valérie Trierweiler lors d'un voyage humanitaire à Haïti

Valérie Trierweiler lors d'un voyage humanitaire à Haïti - Hector Retamal - AFP

Le président de la République a ouvert les portes de l'Elysée au magazine M du Monde. Dans ce long article, il est notamment question de sa relation avec ses ex-compagnes Ségolène Royal, désormais ministre, et Valérie Trierweiler.

Si le président de la République navigue au milieu du gotha international, de grands patrons, de ses ministres ou d’une flopée de conseillers, comme le raconte vendredi le magazine M du Monde auquel il a largement ouvert les portes de l’Elysée, le mandat présidentiel de François Hollande est également marqué par la présence de deux femmes: Ségolène Royal, Valérie Trierweiler. La mère de ses quatre enfants et sa compagne au moment de la victorieuse campagne pour la présidence en 2007 et qui a partagé sa vie durant sept ans.

Les deux femmes ont chacune leur place dans ce long article où François Hollande comme ses proches n’hésitent pas à mêler professionnelle et intime. "Etre Président c’est accepter de ne pas être aimé", lâche d’ailleurs le chef de l’Etat à propos de sa popularité, justement un peu plus mise à mal par la sortie de Merci pour ce moment, le livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler.

Trierweiler, la "grenade dégoupillée"

Pris en faute par la presse people dans le "Gayetgate", le chef de l’Etat avait joué profil bas mais cet ouvrage dévastateur a changé la donne: plus de photo d’elle sur son bureau. Pis, il ne veut plus en entendre parler mais ne "va mieux" que depuis trois semaines, raconte son fidèle ami et secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet.

Ses conseillers expliquent que François Hollande a été pris de cours, lui qui demande "des notes sur tous les sujets", n’a pas anticipé cette attaque. Désormais, Valérie Trierweiler est vue comme une "grenade dégoupillée".

"C'était rigolo, Ségolène et moi"

Si elle ne manque jamais de dire tout haut ce qu’elle pense quitte à se faire recadrer, publiquement par Manuel Valls, discrètement par François Hollande, Ségolène Royal reste un cas à part au gouvernement.

Son statut de numéro 3, son expérience et sa proximité avec le président de la République lui confèrent un rôle d'atout dont on attend beaucoup. Les deux anciens étudiants de la promotion Voltaire de l'ENA jouent avec les codes et les convenances, se serrant la main en public mais s’embrassant en privé ou dès la fin du Conseil des ministres.

Leur première sortie commune s'est passée à la Galerie de l'évolution du musée d'Histoire naturelle. Conclusion de François Hollande: "c'était rigolo, Ségolène et moi, au milieu des mammifères".

S.A.