Pour Emmanuel Macron, LFI et le RN "ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement"

"Les Français ont accordé une légitimité aux députés RN et LFI et ces partis ont une formation politique", a-t-il insisté.

Dans son entretien accordé ce samedi à l'AFP, le président de la République a, dans un premier temps, conforté la Première ministre Élisabeth Borne à son poste tout en lui demandant des propositions d'ici les prochains jours afin de former un "gouvernement d'action."

En ce qui concerne ce dernier, la chef d'État a détaillé qu que "ce sera des communistes aux LR."

"Les Français ont accordé une légitimité aux députés RN et LFI et ces partis ont une formation politique. Je ne confonds pas les extrêmes mais par leur expression, leur positionnement - j'ai toujours été clair sur ce sujet -, ces formations ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement", a-t-il attaqué.

Mises au point

Juste avant de s'envoler pour les Alpes bavaroises et le château d'Elmau, où le chancelier Olaf Scholz accueillera les dirigeants du G7, le président de la République a cherché à reprendre la main dans une situation politique compliquée depuis le revers des législatives. Il a opéré une série de mises au point, sur la base des résultats des premières consultations avec les responsables politiques menées par l'exécutif cette semaine.

D'abord sur le choix du chef du gouvernement qui sera à la manoeuvre. "Voyant à la fois les refus et les disponibilités" qui se sont exprimés lors des premiers échanges avec les forces politiques, "j'ai décidé aujourd'hui de confirmer ma confiance à Elisabeth Borne", a expliqué le chef de l'Etat dans un entretien samedi après-midi à l'AFP. "Elle a ma confiance dans la durée", insiste-t-il.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV