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Politique

Pour Castaner, Wauquiez c'est "les mêmes idées" que le FN

Christophe Castaner à la sortie du Conseil des ministres, le 20 décembre 2017

Christophe Castaner à la sortie du Conseil des ministres, le 20 décembre 2017 - Patrick KOVARIK / AFP

Dans un entretien au magazine Society à paraître cette semaine, le délégué général de La République en marche déclare notamment que Laurent Wauquiez ne "cherche pas seulement à piller les idées du FN, il veut faire une OPA sur un mouvement affaibli".

Le délégué général de La République en marche, Christophe Castaner, estime que le président de LR Laurent Wauquiez incarne "les mêmes idées" que le Front national, mais "avec une veste rouge", dans un entretien au magazine Society à paraître cette semaine. A la question: "aujourd'hui, c'est qui l'adversaire de LREM? Le FN?", le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement répond: "dans les faits, c'est plutôt Laurent Wauquiez que l'on peut craindre: les mêmes idées avec une veste rouge".

Le Pen "hors jeu" pour 2022, selon Castaner

Evoquant un FN "durablement affaibli", il estime que Marine Le Pen est "hors jeu pour être de nouveau candidate" à la présidentielle de 2022. "C'est fini, le FN incarné par elle ne reviendra pas", avance-t-il, convaincu que "le calcul de Wauquiez part de la même analyse". "Il ne cherche pas seulement à piller les idées du FN, il veut faire une OPA sur un mouvement affaibli", développe-t-il, critiquant l'absence de "proposition, sauf sur les peines planchers, une vieille marotte qui ne fonctionne pas" du président de LR. "Au fond, le seul positionnement qui lui reste, c'est celui du populisme et de la critique systématique", observe Christophe Castaner.

Interrogé sur Christian Estrosi, qui fut son adversaire aux régionales de 2015 en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, quand lui-même était tête de liste du parti socialiste, il répond qu'"il a évolué". "Aujourd'hui, force est de constater le discours de soutien affirmé à l'action du président de la République et je ne peux pas balayer ça d'un revers de main", assure le patron de LREM en parlant du maire de Nice. "Plusieurs événements ont changé l'homme. D'un point de vue personnel, c'est un jeune papa, son rapport à la politique a pu changer", relève-t-il. 

R.V. avec AFP