Pour Blanquer, Parcoursup fonctionne mieux que prévu
Le grand aiguillage des futurs bacheliers se passe "en réalité mieux que ce que l'on avait dit", à en croire le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Invité de BFM Politique, le patron de la rue de Grenelle a défendu ce dimanche le dispositif d'orientation Parcoursup, successeur critiqué d'Admission post-bac (APB).
"Au moment où je vous parle, on arrive à 585.000 élèves qui ont reçu au moins une proposition, dont 200.000 ont déjà confirmé. Je rappelle que l’année dernière à la même date, c’était zéro. À la même date, APB n’était même pas rentré en vigueur. Ne serait-ce que de ce point de vue-là, c’est déjà un progrès", a ainsi souligné Jean-Michel Blanquer.
"Inquiétudes légitimes"
"200.000 élèves qui attendent encore une réponse. C’est beaucoup mieux qu’APB ou que le tirage au sort", a-t-il insisté, tout en affirmant "comprendre les inquiétudes et les frustrations" suscitées par ce nouveau système.
Jean-Michel Blanquer a cependant condamné "ceux qui essaient de mettre de l’huile sur le feu", parallèlement à ces "inquiétudes légitimes". "Des gens dont le vrai intérêt n’est pas l’intérêt des élèves", a commenté le ministre, ciblant l'opposition. "Ce qui compte pour eux, c’est de faire de la petite politique."
Alors que beaucoup reprochent à Parcoursup d'être un système injuste, son premier défenseur a estimé que les inégalités "révélées" par ce système étaient préexistantes et seraient corrigées à l'avenir, tout en se défiant des "discours misérabilistes".