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Pour Benjamin Griveaux, "En Marche est tout sauf une secte"

Benjamin Griveaux était l'invité de Ruth Elkrief ce mardi soir sur notre antenne. Alors que le mouvement a été comparé à une secte par un ancien "marcheur", le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie a cherché à contrer l'attaque.

"C’est tout sauf une secte", a lancé Benjamin Griveaux, ce mardi soir sur notre antenne. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances répondait à l'un des signataires de la tribune des "100 démocrates" annonçant ce même jour leur départ du parti. Un peu plus tôt sur BFMTV, Guy Contrastin venait de comparer En Marche à "une secte".

"Il y a aujourd’hui 386.000 adhérents au sein de La République en marche, on a gagné 166.000 adhérents depuis l’élection présidentielle. Si c’est une secte, c’est une secte qui grandit et compte de nombreux adhérents", a ironisé le secrétaire d'Etat. Il a ensuite poursuivi: "C’est tout sauf une secte, c’est un mouvement qui a des statuts, pour lesquels nos adhérents ont voté librement cet été. C’est un mouvement qui va élire un délégué général le week-end prochain, avec un bureau exécutif, où il y a quatre listes, avec un Conseil national composé à 25% de gens tirés au sort."

Benjamin Griveaux n'a pas relevé la question de Ruth Elkrief qui remarquait que le futur délégué général, Christophe Castaner, était nommé à ce poste par Emmanuel Macron. 

Griveaux s'en prend à la concurrence 

Le secrétaire d'Etat a alors attaqué les mouvements concurrents au sien:

"J’entends toutes les critiques en non démocratie, mais quand je remarque l’état du Parti socialiste où on fait une vente à la découpe du siège social de la rue de Solférino, quand je regarde votre interview avec Maël de Calan où l’on dit qu’on restera dans le même mouvement à la suite de l’élection probable de Laurent Wauquiez alors qu’ils ne partagent à peu près rien sur le fond, je me dis que nous avons pour nous une cohérence idéologique, des personnes qui sont mobilisées et qui sont présentes dans les réunions partout dans les territoires."

S'il a avancé le nombre de 386.000 "marcheurs", une enquête de L'Opinion évoque seulement 120.000 militants actifs. "120.0000 actifs, je ne sais pas d’où vient ce chiffre, mais c’est déjà beaucoup plus que d’autres", s'est-il borné à commenter.

Robin Verner