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Politique

Peillon : « Un front anti-Ségolène serait inacceptable »

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Vincent Peillon, député européen PS et proche de Ségolène Royal, a fustigé l’hypothèse d’un rassemblement contre Ségolène Royal.

Invité jeudi 13 novembre, le député européen PS et proche de Ségolène Royal Vincent Peillon a vivement réagi à l'hypothèse d'un front anti-Royal autour de Benoît Hamon et Martine Aubry : « Ce n'est pas le Parti Socialiste, car le PS est un parti démocratique, qui doit respecter des règles. Ces règles, elles valent pour tout le monde. Si ce que j'ai entendu se passe, alors même que nous avons reçu des demandes, y compris sur le fond de la part de Martine Aubry, Bertrand Delanoë et Benoît Hamon et que nous leur avons répondu point par point, et qu'ils ne viennent pas discuter avec nous mais entre eux, après avoir dit le contraire pendant une semaine, il faut que cela soit su par tout le monde. Ce sont des méthodes qui sont inacceptables. On ne pourra plus vivre ensemble si on ne respecte pas quelques règles simples ».

Il a ensuite renouvelé l'appel à la responsabilité et au rassemblement derrière Ségolène Royal : « Si chaque fois qu'on doit respecter des règles on ne le respecte pas, on sera toujours dans le même parti, mais il ne fonctionnera pas. Quant on dit qu'il faut se regrouper autour de la motion majoritaire et qu'elle doit faire des propositions, qu'on ne vient pas discuter de ces propositions mais qu'on en discute avec d'autres pour faire des arrangements dans le dos de nos règles et dans le dos de nos militants, c'est inacceptable. Donc j'appelle aujourd'hui solennellement, Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Benoît Hamon, sur la base de la lettre qu'on leur a envoyée hier, à venir discuter en toute loyauté et transparence. C'est la meilleure solution pour le Parti Socialiste. C'est ce que les Français attendent, c'est ce que les militants ont demandé par leur vote. Il faut respecter ce vote. J'appelle tout le monde, y compris le Premier Secrétaire sortant François Hollande, à la responsabilité. Nous avons 36 heures pour trouver une solution, nous avons tendu la main, nous tendrons la deuxième main s'il le faut ».

La rédaction-Bourdin & Co