BFMTV
Politique

Pécresse met en garde le PS contre une erreur sur le déficit

Valérie Pécresse, aux côtés du Premier ministre François Fillon et du ministre de l'Economie François Baroin. La ministre du Budget a estimé que les socialistes commettraient "une erreur historique" s'ils ne votaient pas la "règle d'or" constitutionnelle

Valérie Pécresse, aux côtés du Premier ministre François Fillon et du ministre de l'Economie François Baroin. La ministre du Budget a estimé que les socialistes commettraient "une erreur historique" s'ils ne votaient pas la "règle d'or" constitutionnelle - -

PARIS (Reuters) - Les socialistes commettraient "une erreur historique" s'ils ne votaient pas la "règle d'or" constitutionnelle visant au...

PARIS (Reuters) - Les socialistes commettraient "une erreur historique" s'ils ne votaient pas la "règle d'or" constitutionnelle visant au redressement des finances publiques de la France, a déclaré dimanche Valérie Pécresse.

Invitée de BFM TV, la ministre du Budget a souligné que ce texte voulu par Nicolas Sarkozy, qui doit être approuvé par les 3/5es des parlementaires réunis en Congrès pour avoir force de loi, vise notamment à préserver les Français des promesses électorales dispendieuses.

Une critique visant directement le PS, qui a affirmé qu'il voterait unanimement contre la "règle d'or" si le chef de l'Etat décidait de convoquer le Congrès.

"Il ne vous a pas échappé que l'année prochaine, c'est une année électorale, c'est l'année de toutes les promesses, y compris les plus hasardeuses et les plus inconsidérées. Donc nous avons besoin aujourd'hui d'une ceinture de sécurité qui protégerait les Français", a déclaré Valérie Pécresse.

"Quand je regarde l'université de La Rochelle du Parti socialiste, que je vois le catalogue de dépenses publiques qui ont été égrenées tout au long de ces trois jours (...), je me dis que si les socialistes ne veulent pas voter la 'règle d'or', c'est parce qu'en réalité ils ne voudraient pas se l'appliquer à eux-mêmes", a-t-elle poursuivi.

"Si le Parti socialiste ne vote pas cette 'règle d'or', il commettrait une erreur historique vis-à-vis de la France, vis-à-vis des Français", a estimé la ministre, qui est également la porte-parole du gouvernement.

"Aujourd'hui, c'est le temps de la concertation. (...) Aujourd'hui, voter ou ne pas voter la 'règle d'or', c'est une question de conscience individuelle", a-t-elle dit.

Le Premier ministre, François Fillon, recevra début septembre des responsables politiques de droite et de gauche pour tenter de gagner des appuis.

"Si les socialistes ne saisissent pas la main qui est tendue par le gouvernement, ils en paieront le prix au regard de l'Histoire", a souligné Valérie Pécresse.

Sophie Louet