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Ségolène Royal et son désir d'avenir

Ségolène Royal évoque ce mercredi son avenir avec François Hollande.

Ségolène Royal évoque ce mercredi son avenir avec François Hollande. - -

Ségolène Royal doit déjeuner ce mercredi avec François Hollande. L’occasion pour la candidate malheureuse des législatives d’évoquer son avenir …

Après un été difficile - couvertures de magazines, nombreux livres sur elle - Ségolène Royal est toujours là et compte bien le montrer : la présidente de Poitou-Charentes, qui a essuyé une sévère défaite aux élections législatives en juin dernier, déjeune ce mercredi avec François Hollande. L’occasion de montrer que malgré la défaite, elle entend peser dans la vie politique française. Mais comment ? Revue de détails.

• Etre une voix qui compte, "en réserve" de la République

Libre de toute fonction gouvernementale, Ségolène Royal entend continuer à donner son avis sur la politique française. Dès le lendemain de l’échec de la Rochelle, elle a d’ailleurs affirmé qu’elle était motivée pour "se remettre au service du collectif, au plan national et au plan local".

"Je ne vais pas entrer au couvent", a-t-elle également insisté dans les colonnes du Figaro, martelant sa volonté de jouer un rôle de premier plan. La candidate malheureuse aux législatives pourrait donc prendre l’habit d’une observatrice, libre et active, de la vie politique française.

• "Au gouvernement" dans les prochains mois ? Son fils y croit

La question, délicate, avait d’abord été écartée par François Hollande au moment de la formation du premier gouvernement. Impossible aussi d’inclure Ségolène Royal dans le mini-remaniement de juin, après son échec à La Rochelle. Thomas Hollande, lui, voit pourtant sa mère au gouvernement : "Ministre, pourquoi pas, dans quelques mois. En politique, on n'est jamais mort", avait-il déclaré dans une interview au Point en juillet.

"Nous avons besoin d’elle", avait affirmé de son côté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem au lendemain des législatives, rappelant le rôle capital de Ségolène Royal dans la victoire socialiste à la présidentielle : "Elle a joué au plan national un rôle extrêmement important qui a même préparé, à mon avis, la victoire de la gauche pour ces élections présidentielles".

• Ses occasions manquées

Depuis la victoire de François Hollande, les pistes n’ont pas manqué sur l’avenir de Ségolène Royal. La présidence de l’Assemblée nationale exclue, celle de l’Association des régions de France (ARF) a été évoquée... Puis démentie par Royal.

Quant à la présidence du PS, si Ségolène Royal avait dit "y réfléchir", il semble qu’elle ait tranché rapidement : absente à l’université d’été du PS, affaiblie par son score aux législatives, elle a renoncé devant le peu d’enthousiasme des socialistes, et ne se prononcera pas non plus pour les deux candidats en lice, Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis.

Autre solution évoquée pour trouver un avenir à Ségolène Royal : l’Internationale socialiste. Vice-présidente du groupe qui réunit la majeure partie des socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes du monde, Ségolène Royal s’est rendue au dernier congrès le 31 août, montrant un profil international, loin des polémiques françaises. La fin de la traversée du désert ?