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Parti socialiste

Penelope Fillon "victime d'un dispositif qu'elle ignorait", estime Royal

Ségolène Royal a pris la défense de Penelope Fillon ce dimanche sur France 3.

Ségolène Royal a pris la défense de Penelope Fillon ce dimanche sur France 3. - bertrand GUAY / AFP

La ministre de l'Environnement a pris, ce dimanche sur France 3, la défense de Penelope Fillon, soupçonnée d’avoir bénéficié d’un emploi fictif d’assistante parlementaire auprès de son mari.

Interrogée sur l’affaire Fillon ce dimanche sur France 3, Ségolène Royal a estimé que Penelope Fillon, la femme du vainqueur de la primaire à droite, était "une mère de famille très respectable". L'épouse de François Fillon est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros pour un possible emploi fictif d'assistante parlementaire auprès de son mari.

"Elle a été victime d'un dispositif qu'elle ignorait manifestement", a estimé la ministre de l'Environnement.

Questionnée sur l'hypothèse de la "misogynie" dont serait victime Penelope Fillon, la ministre a répondu: "Je pense que c'est une femme très digne, qui manifestement est plus victime d'un dispositif qu'elle ignorait manifestement. Cela, l'enquête le montrera", a-t-elle répondu avant d’assurer qu’il "s’il y avait misogynie, c'était plutôt de la part de ceux qui l'ont impliquée dans un mécanisme au courant duquel elle n'était pas. Ça me paraît particulièrement grave pour la dignité d'une mère de famille".

"On déjà beaucoup trop parlé de cette histoire"

Auparavant, Ségolène Royal avait estimé que les révélations sur l'emploi, présumé fictif, par François Fillon de sa femme comme assistante parlementaire, "polluaient la campagne présidentielle".

"Je pense vraiment que l'on a déjà beaucoup trop parlé de cette histoire. Au moment où je vous parle il est très important, puisqu'elle est saisie, que la justice dise ce qu'il en est pour que chacun prenne ses responsabilités", a poursuivi la ministre.

"Je n'en dirai pas plus parce que c'est vrai que ça a occulté, ça étouffe, ça pollue la campagne présidentielle qui est le grand moment démocratique d'un pays autour de l'affrontement entre différents projets, la projection vers le futur des Français", a-t-elle finalement conclu.
Julie Breon avec AFP