"On ne m'achète pas avec des postes": Nicolas Mayer-Rossignol rejette une "direction collégiale" du PS

Le Premier secrétaire sortant du Parti socialiste, arrivé en tête de l'élection interne selon un nouveau décompte des résultats, a proposé à son adversaire la tête de la liste aux prochaines élections européennes. Nicolas Mayer-Rossignol a refusé.

Le parti de la rose continue de perdre ses pétales. Après que les deux candidats socialistes ont tous deux revendiqué la direction du Parti socialiste, un nouveau décompte a donné 51,09% des voix à Olivier Faure contre 48,91% à Nicolas Mayer-Rossignol. Ce dernier a toutefois contesté les nouveaux résultats.

Souhaitant mettre fin à "un feuilleton affligeant", Olivier Faure a notamment proposé à son adversaire du second tour une "direction collégiale" ainsi que de se présenter en tant que tête de liste aux élections européennes de 2024. Mais il s'est vu opposer une fin de non-recevoir par Nicolas Mayer-Rossignol.

"Ce n'est pas avec ça qu'on arrivera à se rassembler"

"On ne m'achète pas avec des postes", lui a répondu le maire socialiste de Rouen ce lundi soir sur Twitter, peu après avoir dit la même chose sur France Info. "Ce n'est pas la question, la question c'est comment on rassemble tous les socialistes".

"Ce n'est pas avec ça qu'on arrivera à se rassembler, je pense que ce n'est pas la façon de faire", a ajouté Nicolas Mayer-Rossignol.

"Je n'ai aucune difficulté à travailler avec tous les socialistes, on n'a pas d'adversaire au sein de notre famille politique", a poursuivi le socialiste sur France Info.

"Personne n'a jamais pensé acheter qui que ce soit"

"J'ai fait des propositions pour porter le renouveau du Parti socialiste et rassembler tous les socialistes, qui j'espère seront rapidement entendues", a enfin ajouté celui qui ne défend pas une ligne pro-Nupes.

"Évidemment, personne n’a jamais pensé acheter qui que ce soit", a réagi plus tard Olivier Faure sur son compte Twitter.

Un congrès doit s'ouvrir vendredi à Marseille pour entériner les résultats du vote militant.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV