Municipales: le PS va trancher la question d'une primaire à Marseille

Les villes d'Aix-en-Provence et du Havre seront aussi concernées par ce premier vote le 13 avril prochain. Bordeaux ou Montpellier pourraient suivre.

Le Parti socialiste aimerait appliquer pour les municipales de 2014 le système des primaires salué pour l'élection présidentielle de 2012. Le Conseil national PS se prononcera notamment le 13 avril sur leur organisation à Marseille, à Aix-en-Provence et au Havre.

Celles-ci pourraient avoir les 13 et 20 octobre, a indiqué le secrétaire national du PS aux fédérations, Alain Fontanel. Le Conseil national doit toutefois approuver par un vote aux trois quarts de ses membres l'organisation de ces primaires.

"Un moment primaires"

Surtout, il s'agit là que d'une "première liste", car quatre autres villes sont en cours de discussions.

Ces villes sont Clermont-Ferrand, "dans le cadre d'une succession", Bordeaux, "où l'hypothèse d'une primaire si elle était ouverte à l'ensemble des partenaires de gauche pourrait être envisagée", Montauban et enfin Montpellier qui "reste toujours sur la table, en fonction de ce que fera ou pas le maire sortant" (s'il décide de se représenter ou pas), a expliqué Alain Fontanel.

"L'idée, c'est d'avoir un moment primaires", a résumé le responsable du PS, en n'écartant pas toutefois que des "spécificités locales" n'entraînent un décalage de "quelques jours".

Le casse-tête marseillais

"A Marseille, quelles sont les alternatives? Il y a la possibilité de faire un vote militant. Il y a un consensus pour dire que ce n'est pas souhaitable", a argumenté Alain Fontanel, chargé de la tutelle sur la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, en relevant que les"4-5 candidats sont tous très motivés".

Parmi eux, la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, a affiché de nouveau clairement son hostilité à l'organisation de primaires "pugilat" à Marseille.

Les élections municipales se présentent ailleurs de façon diverse pour le PS, en fonction des villes, selon une source proche du parti.

Il y a des "inquiétudes", a ajouté cette source, pour notamment Angers, Evreux, Amiens, Poissy, Montmorency, Thionville, Dole, Belfort, Auxerre, Roanne, Saint-Etienne, Saint-Chamond, Valence et Salon-de-Provence.

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S. A. avec AFP