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Parti socialiste

LR: "Ce n'est plus une primaire, c'est une équipe de foot", selon Cambadélis

Selon Christophe Cambadélis, la primaire à doirte "n'est plus une primaire, c'est une équipe de foot" - Lundi 15 février 2016

Selon Christophe Cambadélis, la primaire à doirte "n'est plus une primaire, c'est une équipe de foot" - Lundi 15 février 2016 - AFP

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a ironisé lundi sur le nombre de candidats à la primaire de la droite et du centre en vue de 2017, alors que tous, selon lui, ont le même programme: "une volonté de casser le modèle français" "Ils sont sept, bientôt dix si ce n'est onze. Ce n'est plus une primaire, c'est une équipe de foot", a ironisé Christophe Cambadélis sur France Info.

A droite, "il n'y a pas de débat. Quand Nicolas Sarkozy veut faire un débat, ils (ses concurrents) ne sont pas là", a-t-il relevé après le Conseil national des Républicains ce week-end. Car "la droite pense avoir gagné le match", "ils pensent qu'il n'y a pas de présidentielle, celui qui sortira de la primaire pense qu'il sera président de la République. C'est pour cela qu'ils se précipitent tous".

Candidats en lice

Jean-François Copé a annoncé dimanche soir sa candidature à la primaire (20 et 27 novembre). Alain Juppé, François Fillon, Hervé Mariton, Frédéric Lefebvre, Jean-Frédéric Poisson et Nadine Morano se sont déjà déclarés, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet devraient en faire de même dans les prochaines semaines.

"Quand on voit le programme développé, proposé, parfois même caché, jamais sous la Ve République la droite n'a été aussi à droite". "Sur le modèle social, les problèmes de société, la fonction publique, il y a une volonté de casser le modèle qui est le modèle français", a estimé Christophe Cambadélis.

Quant à Alain Juppé, favori des sondages, il "veut faire une campagne au centre, on verra ce que cela donnera dans son électorat", a-t-il glissé. Pour le premier secrétaire du PS, "l'émiettement est à droite même si la fragmentation est à gauche". A savoir qu'"à droite, il y a une série de candidats sur la même orientation, et à gauche des désaccords entre les formations politiques".

A.-F. L. avec AFP