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Parti socialiste

Le Foll aux frondeurs: "Il y a une solidarité à avoir"

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll était l'invité de BFM politique dimanche soir.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll était l'invité de BFM politique dimanche soir. - BFMTV

"Quand on est élu et qu'on souhaite une étiquette, qui est liée je le rappelle à une élection présidentielle, il y a une solidarité à avoir", a indiqué Stéphane Le Foll à l'adresse des frondeurs dimanche.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a affirmé dimanche qu'il y aurait "des explications à avoir" en juin au Congrès du Parti Socialiste, après l'appel à voter non à la loi Macron par Benoît Hamon.

Benoît Hamon, ex-ministre de l'Education et l'un des porte-voix de l'aile gauche du PS, "a dit qu'il allait voter contre", a rappelé Stéphane Le Foll sur BFMTV. "Par rapport à cela, il y aura sûrement dans le cadre du Congrès des explications à avoir".

A la question de savoir si les députés concernés devaient perdre leur investiture en 2017, Stéphane Le Foll a répondu que "c'est le parti socialiste qui en décidera", soulignant que l'"on va avoir un débat de Congrès et il y aura des choses qui seront débattues".

"On va essayer de travailler à faire en sorte qu'il y ait des règles qui soient quand même rappelées parce qu'on ne peut pas rester comme s'il ne s'était rien passé", a-t-il commenté au sujet des députés socialistes frondeurs, dont plusieurs avaient annoncé leur intention de voter contre le texte.

"C'est de la responsabilité du parti socialiste, c'est aussi lié à la responsabilité du président du groupe (Bruno Le Roux) et du groupe socialiste pour savoir quelles conséquences en tirer", a poursuivi Stéphane Le Foll, ajoutant que "quand on est élu et qu'on souhaite une étiquette (...) il y a derrière une solidarité à avoir".

Concernant le recours à l'article 49-3 de la Constitution pour faire passer de force le projet de loi Macron, Stéphane Le Foll a affirmé qu'il ne pensait pas que cela se reproduirait "parce que je pense qu'il y a des députés qui ont voté contre cette fois-ci qui ne le referont pas". "Je pense qu'ils ont vu que c'était quand même un choix qui était lourd de conséquences.

Sur d'autres sujets, je ne vois pas ce qui pourrait pousser des députés à aller jusqu'au bout en disant de toute façon je vote contre", a-t-il souligné.

K. L.