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Parti socialiste

Le député PS Jean-Louis Gagnaire annonce son ralliement à Emmanuel Macron

Jean-Louis Gagnaire, à l'Assemblée nationale

Jean-Louis Gagnaire, à l'Assemblée nationale - Assemblée nationale

Après le député PS Alain Calmette dimanche soir, son collègue élu de la Loire annonce ce lundi son soutien à Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle.

Un départ de plus. Le député PS de la Loire, Jean-Louis Gagnaire, annonce ce lundi dans un texte publié sur son site internet, son ralliement à Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle. Soutien de Manuel Valls pendant la primaire de la gauche, le parlementaire estime que l'ancien ministre de l'Economie est le "seul [pouvant] mettre en échec le duel annoncé entre la droite de François Fillon et l’extrême droite de Marine Le Pen." 

"Comment apporter mon soutien politique à un candidat à la présidentielle en rupture avec le bilan gouvernemental?", s'interroge le député. Pour Jean-Louis Gagnaire, "le projet de Benoît Hamon a gagné sur une ligne de rupture avec la social-démocratie, sur un projet racoleur irréalisable". "Comment oublier les divisions et les manigances qui ont gravement contribué à l’affaiblissement des Institutions de la République et du Parti socialiste tout au long de la législature?", ajoute-t-il. Bilan, pour lui, impossible de soutenir un tel candidat.

Réunion mardi des Réformateurs

Comme son collègue Alain Calmette, élu du Cantal, il décide donc de se tourner vers Emmanuel Macron, plus en phase avec leur ligne politique. Avec eux, ils pourraient être une dizaine de députés à soutenir plutôt l'ancien ministre de l'Economie que le vainqueur de la primaire organisée par le Parti socialiste. Selon le député Philippe Doucet, membre du Pôle des Réformateurs et proche de Manuel Valls, la majorité des soutiens de l'ex-Premier ministre ne devrait pas suivre Emmanuel Macron mais une bonne partie s'interroge.

"On se voit demain, on va en discuter, mais je pense que ça n'est pas si simple que ça. D'abord parce qu'on ne sait pas ce que pense Emmanuel Macron...", glisse le parlementaire. Des députés de l'aile droite du PS envisagent ouvertement un "droit de retrait".

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Ivan Valerio