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Émeutes: François Hollande appelle à "l'unité nationale" et au rétablissement "de l'autorité"

François Hollande le 25 février 2022 à la sortie de l'Elysée après un échange avec Emmanuel Macron sur l'Ukraine

François Hollande le 25 février 2022 à la sortie de l'Elysée après un échange avec Emmanuel Macron sur l'Ukraine - LUDOVIC MARIN / AFP

L'ancien président de la République a réagi aux émeutes qui ont éclaté en France il y a plus de cinq jours en France.

"Le seul principe qui vaille" face aux violences actuelles, "c'est celui de l'unité nationale", a estimé dimanche l'ex-président PS François Hollande, appelant au rétablissement de "l'ordre républicain".

"Il est très important dans cette période que nous appliquions le seul principe qui vaille, c'est celui de l'unité nationale", a affirmé sur LCI le prédécesseur d'Emmanuel Macron. "Unité nationale pour soutenir la famille du jeune Nahel, unité nationale pour la justice, et soutien aux forces de l'ordre et aux autorités publiques", a-t-il développé.

"La responsabilité de la gauche c'est de s'affirmer pour elle-même"

"Il est très important de remettre de l'autorité et de l'ordre", a-t-il insisté après cinq nuits d'émeutes, soulignant qu'"aucune cause sociale ne justifie le recours à la violence".

Interrogé sur la réaction de Jean-Luc Mélenchon, François Hollande a estimé que "l'attente d'un mouvement général qui va culbuter le pouvoir et qui va permettre d'avoir des élections dans un temps plus court, c'est non seulement une illusion, mais c'est une faute, une faute grave".

"Je pense que Jean-Luc Mélenchon a fait la démonstration que (...) la stratégie qu'il conduit ne peut pas permettre à la gauche, sur cette ligne-là, sur cette base-là, sur ce vocabulaire-là, de venir au pouvoir", a-t-il affirmé, alors que des voix au sein de la Nupes ont critiqué l'absence d'appel au calme du leader de LFI.

"La responsabilité de la gauche qui veut gouverner, c'est de s'affirmer pour elle-même, défendre une conception de l'autorité et de l'égalité", a ajouté l'ancien président.
Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV