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Parti socialiste

Depuis la Fête de la Rose, Bartolone répond à Mélenchon

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Le président de l'Assemblée nationale, invité d'honneur d'Arnaud Montebourg pour la Fête de la Rose, ce dimanche, a réagi aux propos tenus par Jean-Luc Mélenchon au sujet de Manuel Valls.

En déplacement à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) pour la Fête de la Rose, le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a ironisé sur les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon à l'encontre de l'exécutif, soulignant qu'il ne pouvait "prétendre être président de la République".

"Est-ce que Jean-Luc Mélenchon peut prétendre gouverner?"

Claude Bartolone s'exprimait au côté du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, à l'ouverture de la Fête de la Rose sur les terres électorales du ministre, et dont il est cette année l'invité. Il a placé cette fête sous le signe de la "fête des socialistes qui veulent en découdrent".

"Franchement, est-ce que Jean-Luc Mélenchon peut prétendre gouverner à lui tout seul, ou être même président de la République ?", a-t-il dit devant la presse, interrogé sur les propos virulents de l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle contre le gouvernement, dans le JDD dimanche.

"Il faut qu'il comprenne que si ce n'est pas les socialistes, si ce n'est pas François Hollande, si ce n'est pas Jean-Marc Ayrault, si ce n'est pas un gouvernement composé de socialistes, de gens de gauche et d'écologistes, c'est la droite. Y a pas d'autre alternative", a-t-il ajouté.

La "fête des socialistes qui veulent en découdre"

"Frangy, c'est la fête de tous les socialistes (...) et c'est même la fête des socialistes qui veulent en découdre avant la rentrée", a également déclaré le député de Seine-Saint-Denis.
"Nous avons une rentrée où les Français nous attendent, où il y a besoin de la mobilisation et du rassemblement des socialistes bien sûr, mais (plus largement, ndlr) de la gauche, par rapport à une droite revancharde, par rapport aux attentes sur les retraites, la protection sociale, sur le budget".

Selon lui, "c'est une rentrée qui prépare deux rendez-vous importants, les élections municipales (...) et l'élection européenne", a-t-il rappelé, demandant d'être "prêt à affronter cette année 2014".