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Parti socialiste

Cambadélis "satisfait que le gouvernement ait choisi de discuter"

Jean-Christophe Cambadélis

Jean-Christophe Cambadélis - BFMTV

Le patron du PS soutient la démarche constructive du gouvernement sur la loi Travail mais appelle à certaines modifications du texte avant sa future présentation. Il dénonce aussi "ceux qui utilisent" la future loi contre "Hollande, Valls ou la politique gouvernementale".

Jean-Christophe Cambadélis s'est déclaré "satisfait" mardi sur BFMTV que le gouvernement ait pris en compte la situation et décidé "de discuter avec les syndicats, les parlementaires de la majorité et le Parti socialiste" au sujet de la loi Travail de Myriam El Khomri. "J'ai été le premier, sur BFMTV, a dire que cette loi était déséquilibrée", a rappelé le premier secrétaire du PS alors que certains députés et sénateurs du parti rencontrent Manuel Valls dans la soirée. 

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, et son homologue du Sénat, Didier Guillaume, ont assuré mardi, peu avant cette rencontre que le projet de loi El Khomri allait "bouger" face aux "craintes" qui s'expriment.

Lundi, à l'occasion du Bureau national du PS, "chacun a pu réaffirmer ses positions", a expliqué Jean-Christophe Cambadélis, réfutant un affrontement Myriam El Khomri-Martine Aubry. La ministre du Travail a "présenté" son texte quand la maire de Lille a "fait part de ses observations dont certaines seront étudiées", le tout dans une "ambiance studieuse", selon lui. "J'ai connu des Bureau politique un peu plus animé, rock n'roll", a-t-il aussi souligné. 

"Des personnes cherchent à utiliser la loi Travail"

Pour sa part, Jean-Christophe Cambadélis attend que le gouvernement revoit sa copie sur les questions "des indemnités prud'homales" et du "licenciement économique". Pour autant, le patron du PS rappelle que dans ce texte "il y a aussi des réformes" positives et qui disparaîtront en cas de retrait du texte. 

Interrogé sur les manifestations prévues mercredi en France, Jean-Christophe Cambadélis regrette que "des personnes cherchent à utiliser la loi Travail contre Manuel Valls, contre François Hollande ou contre une ligne politique".

Quant aux étudiants, le patron du PS leur demande "d'attendre le texte qui sera proposé" au plus tard le 24 mars prochain en Conseil des ministres. "Vous avez déjà obtenu gain de cause, explique, sans rire, l'ancien président de l'UNEF, le syndicat étudiant. Le gouvernement revoit sa copie".

S.A.