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Parti socialiste

Cambadélis critique la "stratégie punitive" de Montebourg vis à vis de Hollande

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, en conférence de presse le 7 mars 2016

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, en conférence de presse le 7 mars 2016 - Dominique Faget - AFP

Les envies de cavalier seul d'Arnaud Montebourg ne plaisent pas à Jean-Christophe Cambadélis. Sur le plateau de L'Epreuve de vérité, le premier secrétaire du PS a pointé du doigt la "stratégie punitive" de l'ex-ministre socialiste.

Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a critiqué mardi la "stratégie punitive" d'Arnaud Montebourg vis à vis du président François Hollande, se disant par ailleurs "persuadé" que l'ancien ministre se pliera à la primaire.

"Il ne s'agit pas d'avoir un candidat qui pourrait gagner contre la droite, il s'agit, soit d'empêcher le président de la République, soit de faire en sorte qu'il trébuche", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur le plateau de l'Epreuve de Vérité sur Public Sénat.

Lui-même favorable à la candidature de François Hollande, le premier secrétaire du Parti socialiste a condamné "cette stratégie punitive", estimant qu'elle "ne prend pas dans l'opinion de gauche".

La confrontation, "le seul moyen de rassembler"

A propos de Montebourg, qui a jugé que le bilan du chef de l'Etat n'était "pas défendable", Cambadélis a affirmé qu'il n'avait "pas peur de la confrontation". "Je pense qu'elle peut être salutaire", a-t-il ajouté, car "c'est le seul moyen de rassembler".

Se disant "persuadé" que l'ancien ministre du Redressement productif se plierait à la discipline de la primaire, il a ajouté : "les intitulés d'Arnaud Montebourg maintenant pour tenir ses réunions, c'est de 'participer à la réunion autour d'Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche'".

Entre 7.500 et 8.000 bureaux de vote

Cambadélis a enfin dit qu'"entre 7.500 et 8.000 bureaux de vote" avaient été répertoriés en France pour la primaire, répartis sur le territoire "comme en 2011". Il a déclaré qu'il souhaitait "qu'on les concentre un peu plus qu'en 2011 dans les endroits où il y a un fort vote de gauche".

La primaire de la Belle alliance populaire, organisée par le PS, doit se tenir en janvier.

La rédaction avec AFP