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Parti socialiste

Aubry rassemble Taubira, Bartolone et des frondeurs

Martine Aubry le 6 juin d'un meeting lors d'un meeting du PS à Poitiers.

Martine Aubry le 6 juin d'un meeting lors d'un meeting du PS à Poitiers. - Guillaume Souvant - AFP

Le 26 novembre prochain se déroulera le "Carrefour citoyen des gauches et de l'écologie". Un rendez-vous à l'initiative de Martine Aubry, qui rassemble pour l'occasion des socialistes, communistes et écologistes. Dont Christiane Taubira ou encore Claude Bartolone.

Martine Aubry montre qu'elle peut rassembler. La maire de Lille, habituellement silencieuse, organise un rendez-vous qui va être particulièrement scruté, alors que l'exécutif traverse une période particulièrement tumultueuse. Le 26 novembre, à Bondy, elle est à l'origine d'un rassemblement de socialistes, communistes et écologistes.

Pour le "Carrefour citoyen des gauches et de l'écologie", elle réunit pour une journée Christiane Taubira, Claude Bartolone, Christian Paul mais aussi le communiste Olivier Dartigolles ou l'écologiste Pascal Durand. Un des organisateurs explique à BFMTV qu'il ne croit pas à "la théorie des deux gauches irréconciliables." "On a des choses en commun, on veut travailler sur le fond et enclencher un processus de travail pour la suite", assure-t-il.

Mathias Fekl face à Paul Magnette

A cette occasion, seront aussi présent Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Benoît Hamon, ou encore Laurent Baumel, proche d'Arnaud Montebourg. Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl, qui a lancé en octobre dernier son propre mouvement "Movida", devrait de son côté débattre avec le chef du gouvernement wallon Paul Magnette, qui s'est récemment opposé à l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA).

Pour le moment, la maire de Lille n'a pas pris position dans le cadre de la primaire de la gauche organisée par le PS. Elle se refuse toujours à être candidate et continue d'épargner le chef de l'Etat depuis des mois alors que d'autres, dans son camp, se montrent déjà critiques envers le bilan de François Hollande.

Cette initiative vise notamment à renforcer le dialogue entre le PS et les communistes et écologistes, alors que le PCF et EELV n'ont pas rejoint la "Belle alliance populaire" lancée par le PS, ni les primaires de la gauche.

Thomas Soulié, avec IV