Perquisitions: Philippe "choqué" par "la violence" des Insoumis envers les policiers

Le Premier ministre a durci le ton envers la France insoumise, après la parution des images montrant les perquisitions mouvementées de la veille.

Au lendemain des perquisitions houleuses menées chez Jean-Luc Mélenchon et dans les locaux du Parti de gauche et de la France insoumise, le député LFI Alexis Corbière a interpellé Edouard Philippe à l'Assemblée, lors des questions au gouvernement: "Aucun procès-verbal n'a été présenté après des heures de perquisitions. Nous constatons que le procureur n'a même pas souhaité ouvrir d'enquête préliminaire sur les comptes de campagne de La République en marche, ni les locaux de son actuel président n'ont été perquisitionnés. Est-ce l'Etat de droit que celui-là?", s'est exclamé l'élu.

Dans sa réponse, Edouard Philippe n'a pas ménagé la France insoumise, évoquant les images de la perquisition parues dans Quotidien mardi soir:

"J'ai bien dit hier ici-même combien j'étais attaché à l'indépendance de la justice. Mais entre hier et aujourd'hui, j'ai vu des images dont je dois vous avouer qu'elles m'ont choqué. Je peux comprendre que peut-être, dans le feu de l'action, les mots et les gestes dépassent la pensée (...) Mais les images étaient d'une très grande violence à l'égard de fonctionnaires de police qui faisaient leur travail, d'une très grande violence à l'égard de procédures qui ne relèvent pas du gouvernement"."

A. K.