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Parlement

Le bureau de l'Assemblée nationale a rejeté la création du groupe d'amitié France-Palestine

Image de l'Assemblée nationale, en avril 2024.

Image de l'Assemblée nationale, en avril 2024. - Bertrand GUAY © 2019 AFP

À onze voix contre et huit pour, le bureau de l'Assemblée nationale a rejeté mercredi 15 mai la création d'un groupe d'amitié France-Palestine, selon les informations de franceinfo.

Le bureau de l'Assemblée nationale a rejeté la création d'un groupe d'amitié France-Palestine, mercredi 15 mai, a appris franceinfo. C'est le député du Modem, Richard Ramos, qui a transmis l'information. Il préside actuellement le groupe d’études à vocation internationale sur la Palestine.

En face, le groupe d'amitié France-Israël

Ce point à l'ordre du jour du bureau a été inscrit à son initiative. L'élu du Loiret insiste depuis longtemps pour une évolution de ce groupe en groupe d'amitié. Il défendait une mesure "symbolique", rapporte franceinfo tandis qu'un groupe d'amitié France-Israël existe déjà à l'Assemblée.

Composé de 22 députés, le bureau a voté à onze voix contre et huit voix pour. La proposition a rejeté cette possibilité.

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Une décision "incompréhensible"

Certains députés, notamment de gauche, y étaient pourtant favorables, comme la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée nationale.

"Je regrette que cette évolution n'ait pas recueilli un vote majoritaire", a-t-elle déclaré sur X (ex-Twitter).

Le président du groupe socialiste Boris Vallaud a quant à lui dénoncé une "décision incompréhensible et regrettable".

"Le sens de l'histoire"

"L'Assemblée nationale ne comprend pas le sens de l’histoire, et notamment à travers sa présidente Yaël Braun-Pivet", a déploré auprès de RMC le député Modem Richard Ramos.

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"Il y avait des forces contraires très fortes: la présidente de l’Assemblée, le groupe Renaissance dans sa grande majorité", a-t-il expliqué.

Hortense de Montalivet