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Parlement

L'écologiste Yannick Jadot sera candidat aux sénatoriales à Paris en septembre 2023

Yannick Jadot, de EELV, à Paris, le 10 avril 2022

Yannick Jadot, de EELV, à Paris, le 10 avril 2022 - Martin BUREAU © 2019 AFP

L'ancien candidat à la présidentielle et actuel député européen EELV Yannick Jadot annonce dans une interview au "Parisien" qu'il sera candidat aux élections sénatoriales dans la capitale.

Retour à Paris. L'ex-candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot a annoncé ce jeudi au quotidien Le Parisien qu'il sera candidat aux élections sénatoriales dans la capitale, en septembre prochain.

"Je serai candidat à la sénatoriale de Paris", déclare le député européen, affirmant avoir "décidé de (s)'investir davantage dans la politique nationale en renforçant le groupe écologiste au Sénat qui se bat sur les énergies renouvelables, la constitutionnalisation de l'IVG, et obtient des victoires".

"Quand je vois à quel point Macron et son gouvernement sont dans le déni de l'urgence climatique, je veux mettre mon énergie à améliorer les politiques nationales pour améliorer la vie des Français", argumente-il.

"Pas d'agenda caché"

L'ex-candidat à la présidentielle (4,6%) souhaite "que les politiques nationales intègrent davantage les problématiques du territoire parisien: les transports en commun qui sont dans une situation de chaos, le logement, l'adaptation de la ville au dérèglement climatique...".

Il affirme n'avoir "pas d'agenda caché" et ne pas vouloir faire de ce poste un tremplin pour la municipale à Paris ou les régionales.

Interrogé sur l'éventualité d'un candidat commun de la Nupes à la présidentielle de 2027, il souligne que "la leçon de 2022 c'est qu'on aura besoin d'un candidat ou d'une candidate des écologistes et de la gauche". Mais "c'est au Sénat que je veux agir", précise-t-il.

Absent jeudi du lancement des états généraux de l'écologie par son parti EELV, en raison du discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky au Parlement européen, il affirme soutenir la "démarche d'ouverture courageuse et indispensable" de la nouvelle secrétaire nationale Marine Tondelier.

"Pour l'avoir assez subi pendant la présidentielle, c'est évident qu'on n'a pas encore d'outils suffisamment puissants pour relayer notre message, nos mobilisations, nos propositions et convaincre plus largement", reconnaît-il.

A.G avec AFP