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Parlement

Jean-Noël Barrot, troisième du nom, veut écrire son histoire à l'Assemblée

ILS FERONT 2018 - Ancien conseiller départemental de Haute-Loire, Jean-Noël Barrot est aujourd'hui l'un des députés de la nouvelle majorité présidentielle. Une vocation familiale puisqu'il suit ainsi les traces de son père et de son grand-père au Palais Bourbon.

C'est une affaire de famille. De père en fils. De fils en petit-fils. Alors, Jean-Noël Barrot ressent "quelque chose de solennel et une certaine émotion" à être élu à son tour député. A 34 ans seulement, cet ancien conseiller départemental d'Yssingeaux, en Haute-Loire, a été élu en juin dernier dans la deuxième circonscription des Yvelines, sous la bannière Modem-La République en marche.

Il vient aussi d'être nommé vice-président de la prestigieuse commission des Finances de l'Assemblée nationale, chargée de l'exécution et du suivi du budget de l'État. Un poste-clé pour mesurer et apprécier les volontés de l'exécutif de réduire notamment le déficit et les dotations aux collectivités.

Député, option économie

L'Assemblée nationale ne lui est pas étrangère, mais il doit s'y faire un prénom. Car Jean-Noël Barrot marche en effet dans les pas de son père, Jacques et de son grand-père, Noël: tous deux ont siégé à l'Assemblée avant lui. Et pour ajouter un peu à la pression de sa filiation, son père a également été ministre sous la présidence de Jacques Chirac et celle de Valéry Giscard d'Estaing.

Avant la politique, Jean-Noël Barrot avait, lui, choisi l'économie. Après des études au sein de l'école de commerce HEC, il a rejoint l'université du MIT à Boston, aux États-Unis, pendant quatre années en tant que professeur et chercheur.

"L'engagement politique est un sacrifice" 

Alors qu'il partageait jusque-là sa vie professionnelle entre son mandat local et son métier d'enseignant en économie, Jean-Noël Barrot a dû adapter son emploi du temps à ses nouvelles obligations.

"L'engagement politique est un sacrifice que l'on impose à sa famille, en ce qui me concerne à mon épouse et à mon petit garçon (…). Il a fallu, y compris pendant la campagne, trouver une manière de combiner les deux", témoigne-t-il.

Quant au sens qu'il donne à son engagement, le nouveau député ne l'envisage pas de manière aveugle, partisane, même s'il avoue avoir "très fortement adhéré au programme du candidat Emmanuel Macron".

"Peut-être qu'à certains moments nous aurons des points de discussion, des points de divergence, mais j'espère que chaque fois que nous y serons confrontés, nous trouverons les forces de faire pour faire converger nos points de vue, pour apporter des réponses concrètes", conclut-il.