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Parlement

Feu vert de l'Assemblée nationale au passage de 3 à 11 vaccins obligatoires

Une vaccination - Image d'illustration

Une vaccination - Image d'illustration - AFP

L'Assemblée nationale a voté vendredi l'extension de 3 à 11 du nombre de vaccins obligatoires pour les jeunes enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018, à l'issue de vifs débats.

Ces onze vaccins - coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae (source de méningites), pneumocoque, méningocoque C, en plus de la diphtérie, du tétanos et la poliomyélite - seront indispensables à l'enfant pour être admis en collectivité (crèche, école...), ainsi que le prévoit l'article du projet de budget de la Sécu, qui a été adopté en première lecture.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn a défendu le principe de la vaccination, "médicament qui a sauvé le plus de vies au monde". Or, depuis vingt ans selon elle, "nous avons baissé la garde" et "oublié ce qu'étaient ces maladies" qui ressurgissent, telle la rougeole qui a fait "une dizaine de morts ces quatre dernières années". "La concertation a eu lieu" en 2016 sous l'égide du précédent gouvernement et "il est temps d'agir", a lancé la ministre, elle-même professeure de médecine.

Outre la quasi-totalité des élus de la majorité, la droite, les socialistes et les Constructifs ont approuvé l'extension de l'obligation vaccinale, certains insistant cependant sur la nécessité de l'accompagner par de la pédagogie.