Exclu d'une commission parlementaire, Thévenoud fait le forcing
C’est une embûche de plus sur son chemin du retour. Après avoir siégé sur les bancs de l’Assemblée nationale pour le vote sur la Palestine, s'être exprimé lors d'une émission de télévision lundi 15 décembre, Thomas Thévenoud ne pourra pas participer à la commission ad hoc qui doit examiner la loi Macron avant sa présentation, le 26 janvier prochain.
C’est "une mesure personnelle et discriminatoire à mon encontre", estime l’ancien secrétaire d’Etat. La commission a refusé de s’adjoindre, comme le veut la tradition, un député non inscrit. Or "j’étais le seul candidat non inscrit", rappelle Thomas Thévenoud.
"Je ne suis concerné par aucune procédure administrative, encore moins pénale. Je n'ai jamais fait l'objet d'aucune mise en examen, ni d'aucune condamnation", écrit-il également dans une lettre aux membres du bureau de l'Assemblée nationale. Courrier que s'est procuré BFMTV.
Une exception de la XIVe législature
Il s'agit d'une première. En effet, pas une seule fois lors de la XIVe législature, une commission spéciale n'a refusé d’intégrer un non-inscrit.
L'éphémère secrétaire d'Etat au Commerce extérieur avait quitté le gouvernement début septembre pour avoir payé en retard ses impôts durant plusieurs années. Depuis il tente de revenir pas à pas à l'Assemblée, où il a été exclu du groupe PS. "Je fais mon travail comme tout parlementaire", a-t-il affirmé lundi sur LCP, précisant vouloir continuer à s'investir sur la question des taxis et VTC.