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Politique

Obama et Sarkozy résolus à "finir le travail" en Libye

A l'issue d'un entretien en marge du sommet du G8 à Deauville, Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont affirmé que les Etats-Unis et la France étaient déterminés à "finir le travail" en Libye. /Photo d'archives/REUTERS/Kevin Lamarque

A l'issue d'un entretien en marge du sommet du G8 à Deauville, Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont affirmé que les Etats-Unis et la France étaient déterminés à "finir le travail" en Libye. /Photo d'archives/REUTERS/Kevin Lamarque - -

Les Etats-Unis et la France sont déterminés à "finir le travail" en Libye et à obtenir le départ de Mouammar Kadhafi du pouvoir, ont déclaré vendredi à Deauville Barack Obama et Nicolas Sarkozy.

Les présidents américain et français, qui ont eu un entretien bilatéral en marge du sommet du G8, ont aussi convenu de coordonner leurs efforts pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, aujourd'hui en panne.

La France et les Etats-Unis mènent avec le Royaume Uni la coalition internationale qui soutient les insurgés libyens par des frappes aériennes contre les forces de Mouammar Kadhafi.

Nicolas Sarkozy jeudi, Barack Obama vendredi, ont estimé que la situation progressait en faveur de l'opposition libyenne.

Mais "nous sommes convenus que la réalisation du mandat de l'Onu portant sur la protection des civils libyens ne pourra pas être accomplie tant que Kadhafi dirige ses forces (...) contre les populations civiles sans protection", a ajouté le président américain. "Nous sommes déterminés à finir ce travail."

Le président français a pour sa part réaffirmé, lors de cette apparition conjointe devant la presse, que Mouammar Kadhafi devait quitter le pouvoir qu'il occupe depuis 1969 et que les Libyens avaient droit à "un avenir démocratique".

Dans sa déclaration finale, le sommet du G8 déclare que le dirigeant libyen n'a pas d'avenir dans une Libye libre et démocratique et doit partir.

Barack Obama a par ailleurs dit être convenu avec Nicolas Sarkozy que les "printemps arabes" rendaient plus urgente encore la poursuite de la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens.

"Nous sommes convenus de lancer une coordination étroite pour faire en sorte que les parties puissent se réunir autour de la table des négociations, afin de créer un Etat palestinien souverain et un Etat israélien en sécurité qui vivent côte à côte", a ajouté le président américain.

A un an de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy, qui sera selon toute vraisemblance candidat à sa propre succession, n'a pu qu'apprécier les compliments de Barack Obama à son égard, face aux caméras de télévision du monde entier.

"Je souhaite remercier le président Sarkozy pour le leadership dont il a fait preuve sur la scène internationale au cours des dernières années", a dit le président américain. "La France est notre plus ancien allié et continue d'être un de nos alliés les plus proches."

Le président Russe, Dimitri Medvedev, a également fait savoir que "le monde ne considère pas Mouammar Kadhafhi comme le leader légitime de la Libye". Nicolas Sarkozy s'est réjouit de cette annonce en declarant : "Nous avons besoin de l'aide du président Medvedev. Et d'ailleurs, nous en avons eu tellement besoin qu'au Conseil de Sécurité (de l'ONU - Ndlr) il nous a permis de laisser passer la résolution 1793". Le président français à également réaffirmé son souhait de voir Mouammar Kadhafhi quitter le pouvoir.