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Politique

Nuit Debout: "ils ne doivent pas travailler beaucoup le jour pour veiller la nuit", affirme Retailleau

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, lors d'une réunion à l'Élysée, le 2 février 2016

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, lors d'une réunion à l'Élysée, le 2 février 2016 - STEPHANE DE SAKUTIN, AFP/Archives

"Ils ne doivent pas travailler beaucoup le jour pour effectivement veiller la nuit, c'est clair", a-déclaré Bruno Retailleau lors de l'émission "Questions d'info" LCP-France Info-Le Monde-AFP.

Le président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire "ne dirait pas", comme Nicolas Sarkozy, que "ces gens-là n'ont rien dans le cerveau" mais, à ses yeux "c'est un mouvement crépusculaire, au double sens du terme" et "un mouvement groupusculaire, au sens d'une radicalisation" et "d'une forme de violence". "On l'a vu avec l'épisode d'Alain Finkielkraut", expulsé de la place de la République à Paris, mi-avril par des militants de Nuit Debout.

Il y a, selon lui, une "convergence" entre Nuit Debout et "les zadistes à Notre-Dame-des-Landes", en Loire-Atlantique. A Nantes, "il y a cette jonction", a-t-il insisté, en dénonçant à nouveau une "zone de non-droit" sur les lieux où la construction d'un nouvel aéroport est en projet. "Je suis élu de la République, président du Conseil régional, et je ne peux pas aller les soutenir sur place, parce qu'on ne peut pas assurer ma sécurité. Mais où on est? On est en France ou on est en Irak ou en Syrie ?" a dénoncé Bruno Retailleau.

A.M avec AFP